Parlons-en, avec Ch. Portelance

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Pro · 16/08/2015 à 10:05
16/08/2015 • 10:05

Journaliste et auteur d'un ouvrage sur les épopées de l'ASNL depuis 1967, Christian Portelance donne son avis sur le jeu de l'équipe au chardon. A l'issue de chaque match au stade Marcel-Picot, il nous dira ce qu'il a apprécié. Et peut-être moins aimé.

Christian PortelanceLibérer des enthousiasmes

L'ASNL a emballé le match et Brest ne s'en est pas remis. Rien à voir avec les débuts de saison hésitants d'antan. Est-ce un signe ? Est-ce le signe que l'équipe nancéienne est plus équilibrée aujourd'hui qu'hier ? Il est sans doute un peu tôt pour évaluer ce que seront les forces en présence de ce championnat de Ligue 2. Néanmoins, la silhouette se dessine d'une compétition dont les meilleurs protagonistes seront ceux qui utiliseront le mieux les situations favorables.

Nancy a lâché quelques miettes devant Tours pour n'avoir pas su exploiter ses occasions de but. Et si Antony Robic avait négligé deux ballons propices le premier soir de compétition, force est de constater qu'il a effacé son ardoise grise en signant deux jolies réalisations face aux Brestois d'Alex Dupont.

Les points pris à domicile ont leur importance. Ils constituent le socle sur lequel se construit un projet de réussite. Et ils vont de plus dans le sens des attentes du public qui a longtemps été frustré et peut légitimement offrir quelques belles victoires en guise de gourmandise !

S'il faut en toutes circonstances raison garder, la première mi-temps à laquelle l'équipe de Pablo Correa nous a permis d'assister en cette fête de l'Assomption compte parmi les plus denses de la décennie, par la solidarité affichée, l'efficacité défensive proposée par le groupe Micka Chrétien, l'animation développée autour de Youssef Ait Bennasser et les coups de griffe d'Antony Robic.

Sans le brio du gardien de Brest, Nancy aurait gagné 5 ou 6-0 ! On a beau se rappeler que les Finistériens ont joué une grande partie du match à dix (décision un peu sévère d'ailleurs), le mérite de l'ASNL est grand.

Disputer la course en tête devrait libérer des enthousiasmes et conférer une sérénité qui auront leur pesant et leur valeur au fil des semaines. Au même titre que la science posée des hommes de l'art que sont Youssouf Hadji et Benoit Pedretti. Je m'accroche en effet à cette idée que les hommes mûrs auront leur rôle à jouer dans la quête d'un résultat à long terme.

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