Parlons-en avec C. Portelance

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Pro · 12/05/2018 à 00:44
12/05/2018 • 00:44

Christian Portelance, journaliste et ami de l’ASNL, partage ses impressions d’après-match.

Christian PortelanceNe nous refaites plus jamais ça

Que de sueurs froides ! Que d’angoisses ! Et après cette victoire nette et sans bavures, enfin, quel bonheur ! 0n est aussi heureux que si l’on avait gagné la Champion’s League. Il faut que l’ASNL ne se souvienne plus de ce qu’elle est, c’est-à-dire le club éternel de Michel Platini, pour que son maintien en Ligue 2 soit salué comme un succès en finale de la Coupe de France.

Mission accomplie parce que l’équipe évite les barrages. Où en est on arrivé ! En quelques semaines, Didier Tholot a fait du beau boulot. Le quatrième coach de la saison a fait mieux que ses trois prédécesseurs, quoique tous méritent d’être associés dans la conquête des points glanés. Orléans, terre de Jeanne d’Arc, n’avait pas l’armure pour s’engager dans le combat contre des Lorrains mis sur orbite par l’ultime but de Youssouf Hadji qui signe son adieu à une carrière bien remplie.

2017-2018 reste une année de misère où l’envie d’aller au stade nous a parfois fait défaut ! Toutefois, dans l’adversité et la difficulté, nous avons, pour la plupart, su garder l’équipe du président Jacques Rousselot au chaud plutôt que de la laisser s’engourdir au gel de l’ennui. Je n’ai personnellement pas aimé ce championnat de Ligue 2 sans ressort, mais je sais gré aux joueurs d’avoir in extremis sauvé les meubles. Le pire a été évité, j'ai failli dire l'humiliation a été évitée. Surtout, ne nous refaites plus jamais ça.

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