Parlons-en avec C. Portelance

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Pro · 28/04/2018 à 08:42
28/04/2018 • 08:42

Christian Portelance, journaliste et ami de l’ASNL, partage ses impressions d’après-match.

Christian PortelanceCa, c'est mieux, mais...

L’équipe a joué avec nos nerfs. Certains diront que la tension ambiante fait partie du scénario. Pour ma part, je suis de ceux qui vivent mal ces débats indécis. Marcel-Picot s’est fait une chaleur avant de laisser éclater son soulagement et sa joie.

Comme quoi, l’ASNL est encore capable d’émouvoir. Elle a proposé deux périodes très dissemblables, achevant en trombe un match entamé dans la morosité. Les joueurs de Didier Tholot se sont d’abord attiré les foudres de leurs supporteurs en tournant carrément le dos à leur mission qui consistait à prendre trois points, coûte que coûte, aux dépens de la lanterne rouge tourangelle. Comment peut-on être aussi mièvre ?

La seconde période n’a ressemblé en rien aux premières quarante-cinq minutes. Tours a perdu les pédales après avoir mené à la marque grâce au très habile Gauthier Hein. Les équipiers de Julien Cétout, comprenant leurs erreurs initiales et sans doute sermonnés, comme de juste, pendant la pause, ont sorti le grand jeu et montré les crocs, avec Serge N’Guessan qui jouait peu jusqu’à présent, mais s’est installé au cœur du dispositif de Didier Tholot.

Voici les Nancéiens vainqueurs et sortis de la zone rouge. A deux rencontres de la fin, l’ASNL est en passe de se maintenir, mais attention, le piège guette encore. Les rouge et blanc auront rempli leur contrat s’ils restent en Ligue 2. On est loin des saisons fastes d’antan, mais à quoi bon se lamenter ? Aujourd’hui, on en est là. Marcel-Picot a réduit la voilure. C’est ainsi.

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