Ayasse: "On a de la qualité"

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Interviews · 15/01/2014 à 12:58
15/01/2014 • 12:58

Les Nancéiens ont pris conscience de leur talent et l’expriment davantage sur le terrain.

Samedi dernier à Angers, vous avez dominé un concurrent direct sur sa pelouse. C’est encourageant ?

Bien sûr. Quand on reprend la compétition en janvier après la trêve hivernale, on se demande toujours si on a bien digéré les fêtes. À Angers, on a donné la réponse sur le terrain en dominant le match dans tous les domaines sauf l’efficacité.

 

Ce qui fait plaisir, c’est de vous voir toujours essayer d’aller chercher la victoire…

On a aujourd’hui conscience de nos qualités, du talent qui se trouve à l’intérieur de ce groupe. Celle-ci se traduit par cette envie de gagner, et aussi par beaucoup de plaisir sur le terrain. C’est la bonne philosophie. Nous en avons eu la confirmation par les résultats précédents et cela donne encore plus de confiance. C’est souvent ce qui fait la différence dans le sport.

 

La blessure de Joffrey Cuffaut t’a contraint à évoluer arrière droit…

J’ai déjà évolué à ce poste à Sochaux la saison dernière et en octobre dernier à Rennes en coupe de la Ligue. Quand on doit changer de poste comme cela en cours de match, il ne faut pas tergiverser mais essayer de faire du mieux possible. J’ai été bien encadré par mes coéquipiers et suis resté concentré. C’est encore plus important à un poste inhabituel car on manque de repères pour anticiper ou se placer. J’ai pris du plaisir sur quelques tacles et débordements mais aurait pu être encore plus heureux si j’avais concrétisé mes occasions.

 

Depuis plusieurs journées, vous occupez une place d’outsider en embuscade du podium. N’est-ce pas la meilleure position pour évoluer sereinement ?

Je préférerais être premier avec 10 ou 15 points d’avance sur le quatrième ! C’est vrai que notre place nous évite une pression supplémentaire. Quand on est sur le podium, il faut se battre pour y rester. Cela reste l’objectif de toutes les équipes, mais il faut d’abord rester collé au peloton de tête.

 

Que t’inspire la réception d’une équipe bastiaise déjà presque condamnée à la relégation ?

Je me suis déjà retrouvé dans cette situation avec Arles-Avignon. On aborde alors chaque rendez-vous comme un match de coupe de France. Il ne faudra donc pas leur laisser croire qu’ils peuvent réussir quelque chose à Picot. L’idéal est de les asphyxier et d’imposer rapidement notre jeu.

Ils ont pris plus de points à l’extérieur (5) qu’à domicile (4). Cela sous-entend une équipe très compacte qui mise uniquement sur des contres ?

C’est certain. Quand on manque de confiance et de sérénité, on abandonne un peu le jeu pour miser sur d’autres armes. Il faudra trouver un équilibre pour aller chercher les buts sans trop s’exposer. Comme toujours, le plus difficile sera d’ouvrir le score. Mais, sur ce match, le premier but peut encore plus les déstabiliser. Il ne faudra pas croire pour autant que le match sera plié.

 

Pour marquer, il faudra être efficace…

On doit s’améliorer dans ce domaine. Mais, je remarque qu’à Angers, sur chacun de nos tirs ou de nos centres, il y avait toujours trois Nancéiens dans la surface. Il nous a juste manqué un peu de réussite. On va forcément régler ce problème.

 

Vous avez gagné vos cinq derniers matchs à Marcel-Picot. C’est un avantage psychologique important au moment d’entrer sur la pelouse ?

On se sent mieux avec de la sérénité. Maintenant, il ne faut jamais oublier que si on en est là aujourd’hui, c’est parce que l’on a su mettre tous les ingrédients nécessaires : de l’envie, de l’abnégation, un esprit combatif. On n’a pas le droit de se relâcher.

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