Louis: "Ça peut être un déclic"

En marquant deux buts vendredi dernier face à Clermont, as-tu l’impression de débuter une nouvelle étape de ta carrière ?

Oui, ça peut être un déclic. Jusque-là, je n’ai pas réussi à montrer mon vrai visage sous le maillot de l’ASNL et j’espère que ça va venir. J’ai réussi un match, mais il faut que cela se poursuive dans la durée. Si j’arrive à enchaîner les matchs, alors je pourrais être à 100%.

Pour le premier but, inscrit de plus de vingt-cinq mètres, il fallait du culot…

Les frappes sont l’une de mes forces. Je sais qu’elles sont difficiles à arrêter pour les gardiens. Il me faut juste les cadrer. Pour ce premier but, je ne me suis pas posé de questions. Je ne savais même pas où était le gardien. Cela a été une grande joie de voir le ballon au fond. J’avais marqué de la même façon avec Le Mans.

Tu as d’ailleurs beaucoup frappé au but durant ce match. C’était une consigne du coach ?

Il m’avait en effet demandé de varier mon jeu et de tenter ma chance. Frapper de l’extérieur de la surface oblige également la défense adverse à davantage sortir sur le porteur du ballon. Je n’ai pas été en réussite sur mes premières tentatives, mais j’ai persévéré et cela a payé.

Puisque l’on parle de Pablo Correa, tu as fêté l’un de tes buts dans ses bras...

Avant le match, le coach m’a parlé. Ses mots m’ont donné confiance. Il m’a dit que j’allais marquer et que j’irai le voir au bord du terrain. C’est ce qui s’est passé. J’espère que c’est une belle histoire qui commence.