Lybohy: "On a tiré la sonnette d’alarme"
Dans une période compliquée au niveau des résultats, l’ASNL doit se réfugier dans le travail pour retrouver de la réussite et de l’efficacité dans les deux surfaces.
Après une longue série de onze matchs sans défaite en première partie de saison, vous n’avez aujourd’hui plus gagné depuis six matchs. Le football est souvent une question de cycles ?
On peut dire cela. Quand on est dans un cycle positif, tout nous réussit. Comme on est bien psychologiquement, les efforts se font plus naturellement. Aujourd’hui, c’est un peu plus dur. On se remet tous en question et on cherche les solutions en interne. Cela ne sert à rien de trop parler. La seule réponse que l’on doit donner, c’est sur le terrain ! Cela passe par beaucoup de travail en amont à l’entraînement afin de trouver ce petit truc en plus qui va nous remettre sur le bon chemin.
C’est surtout un problème mental ?
Non, je ne pense pas. Nous sommes dans une période où rien ne nous réussit. Je revois toujours nos matchs en vidéo. Il n’y a pas que du négatif. On manque surtout de réussite. Pour y remédier, cela ne sert à rien de pleurer sur notre sort. Il faut plutôt se réfugier dans le travail et corriger tous les petits détails, qui nous empêchent de gagner les matchs.
Vous n’étiez peut-être pas prêt à devoir enfiler le bleu de chauffe ?
Après notre première partie de saison, tout le monde pensait que la suite serait identique. On se rend compte que c’est plus compliqué, car les équipes savent désormais que nous ne sommes pas faciles à bouger. Elles sont prévenues et réagissent en conséquence. C’est donc à nous d’en faire encore plus pour repartir vers l’avant. Nous sommes capables de faire beaucoup mieux que ce que l’on a montré à Chambly.
Est-ce que cette défaite à Chambly peut servir de déclic ?
Le groupe est conscient de notre mauvaise passe depuis longtemps. On n’était déjà pas forcément fiers de notre série de nuls. Mais, au moins, cela nous rapportait quelques points. Aujourd’hui, nous restons sur deux défaites. Nous devons afficher une plus grande détermination pour aller chercher les points qu’il nous manque pour assurer mathématiquement le maintien. C’est notre priorité ! Avec huit points d’avance sur le dix-huitième, nous devons forcément regarder derrière nous, sans pour autant avoir peur de quoi que ce soit. On a tiré la sonnette d’alarme, maintenant, il faut gagner !
Vous recevez la deuxième meilleure équipe de Domino’s Ligue 2 sur les quatre derniers mois…
C’est une équipe qui fait une bonne saison. Même s’ils viennent de perdre contre le Paris FC, les Clermontois restent sur une excellente série. C’est l’un des gros de ce championnat avec Lens et Lorient.
Clermont possède l’un des meilleurs buteurs du championnat en la personne d’Adrian Grbic. Est-ce que tu prépares ce type d’opposition d’une façon différente ?
C’est un très bon attaquant, mais je vais me préparer comme pour tous les autres matchs. J’aime bien connaitre mes adversaires, leurs déplacements et leurs relations avec leurs coéquipiers. Cela peut notamment m’aider en début de partie. Après, au fur et à mesure du match, on arrive à gérer certaines situations. Savoir à qui on a affaire permet de pouvoir mieux anticiper certaines actions.
Après deux matchs de suspension, la tribune Piantoni va de nouveau faire du bruit pour vous encourager. Ce soutien populaire peut vous aider à retrouver confiance ?
Ces deux derniers matchs sans une partie de notre public ont été un peu bizarres. Pour finir sur une note positive, je rappelle d’ailleurs que l’on n’a jamais perdu un match à Marcel-Picot avec eux. Leur soutien sera donc un atout supplémentaire.