Paye: "De la fraîcheur mentale"

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Interviews · 06/03/2019 à 08:51
06/03/2019 • 08:51

Arrivées au cours du mois de janvier, les six recrues du mercato hivernal ont transformé l’équipe nancéienne. Pour Pape Abdou Paye, le bénéfice a d’abord été mental.

Trois titularisations et trois victoires. Tu ne pouvais pas mieux débuter…

Cela fait évidemment plaisir, mais ce ne sont que des statistiques. Je suis arrivé dans une bonne période. Cela profite à tout le monde. Quand j’ai signé à la fin du mercato, je sentais qu’il y avait du potentiel dans cette équipe. Avant l’arrivée des recrues cet hiver, l’effectif était déjà de qualité. Nous y avons apporté notre fraicheur mentale. C’est très important dans un vestiaire qui a connu six premiers mois compliqués. J’ai vécu cette situation la saison dernière à Bourg-en-Bresse.

 

Votre niveau de jeu lors des trois dernières journées est également très rassurant…

C’est positif, car on arrive à créer du jeu. On n’est pas que dans la difficulté, mais on prend aussi du plaisir. Quelque chose est en train de se créer. Nous avons encore une marge de progression. Tout n’est pas parfait. On veut continuer à progresser.

Pape Abdou Paye

Le danger serait de s’enflammer ?

Le coach nous le répète souvent. Il nous demande de garder les pieds sur terre et de rester sur ce que l’on sait faire de mieux. L’AS Nancy-Lorraine n’est pas encore sauvée. Il reste encore plusieurs matchs à gagner.

 

Sans club lors de la première partie de saison, tu as très vite retrouvé le rythme de la compétition…

Je m’étais préparé à cette éventualité. Je savais que je devais m’entretenir en cas d’opportunité. Je remercie les clubs de Chasselay et de Villefranche qui m’ont permis de m’entraîner pendant ces six mois. Sans eux, je ne serai pas là. Physiquement, je ne suis cependant pas encore à 100% et manque de compétition. J’espère que ça va revenir rapidement. Le coach me demande de prendre le couloir. C’est plus facile de faire les courses et de s’exprimer dans une équipe qui cherche sans cesse à jouer.

 

Lorient va être un bon test pour évaluer vos progrès ?

C’est l’un des favoris pour la montée. Comme ils restent sur un résultat négatif contre Orléans (1-3), ils auront à cœur de se rattraper. Je vais revoir d’anciens coéquipiers et leur souhaite de reprendre leur bonne série après ce match à Marcel-Picot (sourire). C’est aussi une équipe qui aime le jeu. Cela devrait donc offrir du spectacle.

Pape Abdou Paye

C’est un club où tu as évolué deux saisons de 2015 à 2017…

J’ai été recruté comme doublure. La première saison, j’ai disputé dix matchs de championnat et à peu près autant en coupes. Je me suis malheureusement blessé lors de l’avant-dernière journée. Une rupture du tendon d’Achille qui m’a éloigné des terrains pendant sept mois. Cela a ensuite été compliqué de revenir d’autant que le coach avait changé. Je garde néanmoins d’excellents souvenirs de mon passage à Lorient. Mon fils est né là-bas et j’ai gardé des amis en Bretagne.

 

Le public nancéien vous a bien aidé contre le Gazélec et Sochaux. C’est un atout supplémentaire ?

Bien sûr. Ils savent que l’on a besoin d’eux. On les entend beaucoup sur le terrain. C’était impressionnant à Sochaux. À la fin du match, nous avons été partager notre joie avec eux. C’était très intense. J’espère revivre cela très souvent avec eux.

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