

Depuis trois ans, l’école technique privée de l’ASNL réussit un sans-faute aux examens avec 100% d'élèves admis. Son directeur Ghislain Renault l’explique par la parfaite flexibilité de la structure et l’excellent travail de l’équipe pédagogique.
C’est l’individualisation du travail puisque notre structure s’adapte complètement aux besoins de jeunes sportifs de haut niveau. Nous avons cette flexibilité qui nous permet d’ajuster nos cours selon les aléas de la vie d’un sportif : blessure nécessitant des soins, absence en raison de sélection nationale ou problématique liées à la programmation des matchs. Cela passe également par un haut niveau d’exigence.
C’est un choix du club, qui finance lui-même le coût de l’école. Cela montre bien l’importance accordée aux études dans la politique de l’ASNL et c’est une véritable plus-value pour le recrutement au centre de formation. La scolarité reste notre priorité. À 15 ans, on ne doit pas faire que du football.
L’approche est différente. Je dois ainsi faire prendre conscience à mon équipe pédagogique que le sportif n’est pas un élève tout à fait comme les autres : il s’entraîne une à deux fois par jour, et ce par tous les temps, il subit la concurrence sportive et dispute des matchs intenses le week-end. De la fatigue s’accumule et il est parfois difficile de leur demander beaucoup en termes d’investissement personnel en dehors des cours. Ils ont néanmoins toujours des devoirs.
Nous évoquons sans cesse le cas des élèves, afin de constater leurs éventuelles difficultés. Notre rôle est de les accompagner avec bienveillance, de les encourager et de leur montrer la voie de la réussite. Nous devons les aider à décrocher un diplôme à la fin de leur cursus scolaire, mais aussi en faire des hommes et des citoyens. Ils doivent être structurés, capables d’analyser rapidement une situation et de répondre aux problèmes qui se posent.
Souvent, il y a adéquation entre le terrain et la scolarité. Quelqu’un qui comprend vite en cours, qui sait analyser et se remettre en question, fera de même sur le terrain.
Ce n’est pas seulement un métier d’enseignement, mais aussi un accompagnement personnalisé. Il faut s’intéresser à ce que peut vivre le garçon et à ses performances sur le terrain pour provoquer une adhésion grâce au football.
Les derniers joueurs professionnels ont quitté l’école du club avec un diplôme et même bien souvent une mention.
baccalauréat S : Fischer (mention AB), Dreyer (AB), Lusamba.
baccalauréat ES : Badila, Diagne, Lenglet, Jeannot.
baccalauréat STMG : Ba (TB), Bidounga (AB), Nguiamba (AB), Mabella (AB), Bassouamina (AB), Walter (AB), Nardi (AB), Bauchet (AB), Amadou.
bac pro commerce : Aït Bennasser (AB), Maouassa (AB), Barka (AB), Bassi.