

Formé à tout gagner au centre de formation de l'OL, Jérémy a remporté des trophées avec tous ses anciens clubs.
Je ne suis pas quelqu’un qui gueule et donne de grandes leçons de morale. S’il y a quelque chose à dire, je vais le dire. Mais, je ne vais pas taper sur la table. Ma priorité, c’est d’abord d’être performant sur le terrain.
C’est vrai (sourire). C’est mon tempérament. Lorsque le coach nous annonce un footing de 40 minutes, je râle, mais je le fais évidemment. Je suis un gentil râleur. Je vais aussi au feu pour mes coéquipiers. À Saint-Étienne, c’est moi qu’on envoyait pour négocier les jours de repos. Je suis un peu l’avocat de la défense dans un groupe (sourire).
Certainement de mon éducation, mais aussi de mes années de formation à l’Olympique Lyonnais. Là-bas, même en équipe de jeunes, il faut tout gagner ! Cette notion de compétition est très importante.
Des amis me parlent parfois des trophées (NDLR : Trois championnats de L1, deux Coupes de la Ligue et une Coupe de France) que j’ai gagnés, mais je retiens plutôt les belles expériences que j’ai vécues. Je me suis éclaté dans tous les clubs où je suis passé. Lors de mes années à Saint-Étienne, je n’ai jamais pris autant de plaisir. Même si on n’a gagné qu’une Coupe de la Ligue, j’ai vécu une aventure humaine extraordinaire en gagnant des matchs et en étant performant. C’était un bonheur au quotidien.
C’était l’OL de mes débuts. Il y avait Coupet, Réveillère, Caçapa, Cris, Abidal, Diarra, Juninho, Essien, Wiltord, Govou et Malouda. Quand j’étais sur le banc, j’étais déjà content. J’ai beaucoup appris auprès d’eux. C’était des monstres de compétition, mais aussi des hommes qui savaient profiter de la vie. C’est ma philosophie.