Ngo Ndoumbouk: La grande sœur

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Interviews · 23/04/2017 à 12:22
23/04/2017 • 12:22

Arrivée en janvier 2016, Marlyse Ngo Ndoumbouk enfile les buts plus vite que son ombre. Véritable star de l’équipe féminine, elle préfère néanmoins l’ombre à la lumière, choisissant d’endosser le rôle de grande sœur auprès de ses jeunes coéquipières.

Est-ce que l’on prend du plaisir lorsqu’on survole un championnat avec une moyenne de 8 buts par match ?

Je ne sais pas si c’est du plaisir. En descendant en division d’honneur, on savait pertinemment que le niveau serait beaucoup plus faible et que l’impact physique serait moins important qu’en deuxième division. On s’y est préparé. Le vrai plaisir cette saison, on le trouve plutôt dans l’ambiance du vestiaire grâce à un très bon groupe.

 

Assurées de terminer en tête de votre groupe, vous allez jouer la montée sur deux matchs de barrage…

C’est notre objectif. De toute façon, on veut aller le plus loin possible. J’ai toujours l’ambition de tout donner, d’aller plus haut que mes capacités me le permettent. Si on monte en deuxième division, ce ne sera pas pour jouer le maintien, mais pour continuer à progresser. J’ai envie de retrouver la première division. Il faut toujours viser haut.

Marlyse Ngo Ndoumbouk

Il paraît que tu t’es fixé un objectif de 100 buts cette saison ?

Vu que deux clubs (NDLR : Neuves-Maisons et Verdun-Belleville) ont fait forfait en cours de championnat, je ne peux plus y arriver (rires). Plus sérieusement, je dois être à une quarantaine de buts, ce qui n’est déjà pas mal ! En fait, je ne compte pas vraiment, car j’ai peur que ça me ralentisse.

 

Tu es la joueuse la plus expérimentée de l’équipe. Quel est ton rôle dans le vestiaire ?

Je suis la grande sœur, la coéquipière, la capitaine. J’essaye de faire en sorte que tout le monde se sente bien. J’apporte mon expérience et incite les plus jeunes à ne pas rester en retrait. Tout le monde est important dans un groupe, tout le monde peut apporter sa pierre à l’édifice, et c’est ce que j’essaie de leur faire comprendre. C’est pour cela que je n’aime pas être sous le feu des projecteurs, je préfère que ce soit le collectif.

 

L’avis du coach Paco Rubio

« C’est plus qu’un avantage d’avoir ce type de joueuse dans son équipe. Ses qualités sont nombreuses : vitesse, prise de balle, physique, jeu de tête,… Comme ses coéquipières, elle s’ennuie parfois un peu en DH, mais elle prend cela du bon côté. Elle possède un excellent état d’esprit. C’est un leader naturel dans notre groupe et aussi souvent le détonateur de l’équipe. Peu de joueuses de première division sont aussi fortes ! »

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