Tous différents & tous ensemble

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Articles · 08/10/2016 à 10:00
08/10/2016 • 10:00

Parrainée par Michaël Chrétien, l’édition 2016 des Trophées du fair-play a abordé la question de la différence. Entre deux matchs de foot, les enfants ont été sensibilisés à cette valeur essentielle pour tous bien vivre ensemble.

Après avoir mis en avant les jeunes talents des quartiers l’année dernière, cette neuvième édition des Trophées du fair-play, toujours organisée par l’ASNL et meurthe-et-moselle Habitat, revient à l’un de ses thèmes de prédilection : le respect de la différence. Un sujet d’actualité qui renvoie aux valeurs de tolérance, d’intégration et de vivre ensemble. « On veut sensibiliser les enfants sur la nécessité de se respecter, précise Philippe Moine, responsable mission sociale chez mmH. On veut faire tomber les clichés qui peuvent exister par rapport aux origines, à la religion, à un handicap ou même aux classes sociales. »

Cet objectif se retrouve dans la vingtaine de stands que les enfants doivent visiter entre leurs matchs de foot. L’association des paralysés de France pose ainsi des questions sur différents thèmes liés au handicap. « J’ai appris que cela coûtait très cher à une personne en fauteuil pour faire du sport, explique Naïm, 14 ans. C’est injuste et ce serait bien de les aider ». « Combattre les idées préconçues et favoriser la mixité entre valide et non valide, c’est le but de notre association », enchaîne sa représentante Christine Janssens.

 

Le sport gomme les différences

Les Trophées du fair-play sont d’ailleurs précurseurs dans ce domaine puisqu’une équipe d’enfants sourds et une autre d’inadaptés mentaux participent au tournoi. « Pendant un match, leurs adversaires ne se rendent pas comptent de leur handicap, se réjouit Philippe Moine. Le sport gomme les différences de manière concrète et sans se prendre la tête. » « On est tous pareils ! »

Sur les installations de la Californie à Jarville, les équipes passent du terrain au village citoyen sans se poser autant de questions. « Il n’y jamais de racisme entre nous, confirme Rafaël, 11 ans. Même si on n’a pas la même figure ou le même physique, on est tous pareils ! » Son copain rigole en précisant que leur seul point commun est d’être tous maigre.

 

Des pros en exemple

L’arrivée des joueurs professionnels fait monter l’ambiance d’un cran. Junior Dalé, Loïc Puyo et Brice Samba multiplient les autographes. « C’est un symbole fort pour montrer aux enfants que la différence peut permettre de réussir de belles choses, appuie Philippe Moine. L’effectif de l’ASNL brasse différentes nationalités, mais aussi plusieurs générations. Il était aussi important pour nous de mettre en valeur l’expérience apportée par les plus anciens. »

Parrain de cette édition, Michaël Chrétien confirme que le football est un formidable vecteur d’intégration. « C’est surement le sport qui véhicule le plus de valeurs et de mixité, ajoute l’ancien gamin du quartier de Vand’Est. Au cours de ma carrière, j’ai côtoyé des joueurs de plein de nationalités. Cela favorise l’ouverture. Il est aussi utile de rappeler aux jeunes que la parole des anciens peut les aider. Nous sommes des relais. »

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