Le Crom: "Prêt à relever le défi"

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Interviews · 26/01/2011 à 13:17
26/01/2011 • 13:17

Grâce à son expérience, le nouveau gardien de l'ASNL se sent prêt à répondre présent en cas de coup dur du titulaire. Il avoue avoir déjà relevé ce genre de défi. Avec succès.

Comment es-tu arrivé à l’ASNL ?

Tout est allé très vite puisque mon agent m’a évoqué cette piste le vendredi puis m’a confirmé deux jours plus tard que l’ASNL cherchait un gardien pour remplacer Gennaro Bracigliano qui devait se faire opérer. Je suis venu quelques jours à l’essai et l’on m’a proposé de signer.

 

La présence de ton frère dans la région t’a aidé à prendre rapidement tes marques ?

C’est vrai que la présence de Yann, qui habite Saulxures et travaille comme pompier à l’aéroport d’Essey, était un plus. Le moins, c’est que ma famille est restée à Grenoble. C’était plus simple pour la scolarité des enfants.

 

Entre doublure en L1 ou titulaire en L2, tu avais une préférence ?

Non, car je connais les méandres du métier à ce poste de gardien de but et je cherchais avant tout un contrat. Je n’ai jamais envisagé de raccrocher les gants, car je savais que ma situation était davantage la conséquence d’une situation conjoncturelle qu’un problème de valeur sportive. Pendant six mois, j’ai donc continué à m’entraîner avec Grenoble, Troyes ou Lorient. Je devais être prêt, tout en sachant qu’il est très rare qu’un club de L1 recrute un gardien en cours de saison. Je suis donc très satisfait d’être ici à Nancy.

 

Comment s’est déroulée ton intégration au sein du vestiaire ?

Il y a vraiment une super ambiance. On sent du respect entre les joueurs et une vraie envie dans le travail. C’est vraiment une particularité de ce groupe, car cela n’a pas toujours été le cas dans mes anciens clubs.

 

Tu connaissais Damien Gregorini ?

On a souvent joué l’un contre l’autre et il nous est arrivé de discuter après le match. On a connu tous les deux l’ombre et la lumière et j’ai l’impression que nous avons la même vision de notre travail, basée sur l’humilité et la passion.

 

En douze ans de carrière pro, tu as dû souvent affronter l’ASNL…

Je me souviens d’un match avec Valence lors de la saison 1997/1998. La tribune principale était rasée et il y avait un soleil éblouissant. Cascarino avait marqué et j’avais arrêté un penalty. On s’était imposé 4-2.

Si le titulaire se blesse, tu devras entrer en jeu sans n’avoir jamais joué la moindre minute de compétition avec tes nouveaux coéquipiers…

Même si cela ne remplace jamais la compétition, on s’entraîne tout de même ensemble toute la semaine. Et puis mon expérience peut me permettre de vite me projeter dans un groupe. Cela ne m’inquiète pas. J’ai déjà relevé ce défi dans d’autres clubs et lors de situations vraiment pas faciles. Cela s’est toujours plutôt bien passé. Quand on est remplaçant, il faut juste toujours être prêt mentalement à entrer en jeu.

 

Après deux défaites à l’extérieur, ce Nancy-Montpellier prend une importance particulière ?

Il est d’abord important de stopper cette série négative pour se projeter à nouveau sur un élan positif. Pour le reste, je ne regarde jamais le classement, et surtout pas ce qui se passe derrière. Je pense que cela ne sert à rien et que cela peut même devenir parasitaire. Il vaut mieux se concentrer sur la manière de tirer la quintessence de nos compétences et nous en serons récompensés.

 

Voir Montpellier confirmer son excellente saison dernière te surprend ?

Non, car c’est le fruit du travail de tout un groupe qui arrive à maturité. Après avoir profité de l’enthousiasme de leur première saison, les joueurs bénéficient aujourd’hui de l’expérience accumulée, prennent conscience de leurs capacités et l’exploitent au maximum.

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