Puyo: "Beaucoup de frustration"

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Interviews · 16/02/2016 à 10:03
16/02/2016 • 10:03

Face à Metz ou Auxerre, l’ASNL n’a pas été récompensée de ses bonnes prestations. Loïc Puyo le regrette mais souligne que l’équipe continue d’avancer.

Quel était votre sentiment au coup de sifflet final à l’Abbé-Deschamps ?

Il y avait beaucoup de frustration, après un scénario aussi rocambolesque et plutôt inhabituel. Après l’égalisation d’Auxerre, on est remonté d’un cran. À dix contre onze, on s’est même créé plusieurs occasions de gagner. Il y avait donc aussi beaucoup de déception.

 

Loïc PuyoCe point vous permet de conserver une avance de six points sur le quatrième…

Ça fait deux week-ends que cela se termine de la même manière avec seulement un point ! Deux victoires nous auraient permis de creuser l’écart. Six points, ce n’est pas grand-chose, car ça peut aller très vite.

 

Même si vous gagnez moins, votre niveau de jeu doit vous rassurer ?

Nous venons en effet de livrer deux bonnes prestations, mais il nous a manqué à chaque fois un petit quelque chose pour gagner. C’était bien dans le fond et dans les intentions, mais il faut retrouver de l’efficacité afin de faire basculer ces nuls vers des victoires. On a l’impression que cela nous fuit un peu ce moment. Ça arrive toujours dans une saison. Malgré tout, on ne perd pas. C’est très important car on continue à avancer.

 

D’autant que votre onze de départ ne cesse d’être bousculé par les blessures et les suspensions…

On se rend ainsi compte que notre groupe est vraiment homogène. Tous ceux qui ont été appelés à jouer ont répondu présents et ont même beaucoup apporté à l’équipe. Je pense à Arnaud (Lusamba), Pape Diakhaté ou même Toby (Badila) à Niort. Les automatismes ont été bien travaillés à l’entraînement et on trouve rapidement nos marques. Cela s’est fait naturellement à Auxerre. L’équipe sera encore différente ce vendredi soir et il faudra à nouveau trouver l’alchimie dès les premières minutes.

 

Depuis quelques matchs, tu alternes entre le banc et le onze de départ. As-tu l’impression de rechercher un second souffle ?

Je traverse une période mitigée et ressens un peu le contrecoup de ma longue indisponibilité. C’était prévisible, mais j’espérais passer entre les gouttes (sourire). Je m’accroche et fais le maximum pour retrouver ce qui faisait ma force. J’ai envie de rattraper le bon wagon. Mais, je ne me considère pas comme un joueur indispensable et sais que des coéquipiers feront le travail.

Loïc Puyo

Tu occupes aujourd’hui la deuxième place du classement des passeurs de Ligue 2. C’est quelque chose qui compte ?

Il y a quelques semaines, j’ai répondu que c’était un objectif personnel. Depuis, je n’ai réussi qu’une seule passe ! Je me concentre donc un peu moins sur ce classement même si c’est toujours un réel plaisir de faire marquer les autres. Mon objectif aujourd’hui est vraiment collectif.

 

Malgré sa dernière place, le Paris FC reste une équipe difficile à manœuvrer…

C’est une équipe assez particulière, qui marque peu, mais a trouvé une certaine solidité défensive. Leur dernière place ne reflète pas vraiment pas ce qu’ils produisent dans le jeu. Dans leur situation, ils vont certainement tout donner. C’est toujours dangereux d’affronter ce type d’équipe. On l’a vu avec Nîmes. À nous d’être attentifs et de mettre tout en œuvre pour les contrarier.

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