"De vous à moi" par C. Portelance
Journaliste honoraire, auteur d’un ouvrage consacré au 40e anniversaire de l’ASNL, Christian Portelance est un témoin de l’histoire du club. De la tribune de presse de Marcel-Picot, il donnera un avis original sur chacun des matches disputés à domicile.
Cela fait trente ans que Nancy bat Nice !
Il faudra remettre la médaille de la reconnaissance à ces Niçois, toujours volontaires, quelles que soient les saisons et les compétitions (championnat, coupe de France, coupe de la Ligue) pour s'incliner devant l'ASNL. Volontaires, entendons-nous...
Les Aiglons cherchent bien, au fil des ans, à piétiner la fâcheuse tendance qu'ils ont à se coucher face à Nancy ; mais ils finissent toujours par mettre tous leurs œufs dans le même panier : celui de l'incapacité et de la désillusion ! Cela fait trente ans et plus que l'AS Nancy-Lorraine tape l'OGC Nice, à Picot, au Ray, au Parc des Princes ou au Stade de France.
Jadis, lorsque leurs chemins se croisaient, il y avait un autre club sympa à l'égard des Nancéiens : Laval. Goûtons ce succès signé Daniel Niculae avec gourmandise. Non que la prestation des joueurs de Jean Fernandez ait été parfaite et exempte de reproches, mais en période de vaches maigres, on prend ce qu'on a sous la main.
L'équipe a montré de l'envie, si la réussite et l'adresse ont fait défaut devant le but de David Ospina. Après onze rencontres, le soulagement s'épanouit. L'ASNL aura besoin d'autres chevauchées généreuses pour s'en sortir; mais tandis que les Azuréens ont regagné la Promenade des Anglais, on leur dédie quelques mots empruntés précisément à la langue de Shakespeare: it was very... Nice.
