La chronique de C. Portelance

Retour
Pro · 16/10/2016 à 15:09
16/10/2016 • 15:09

Christian Portelance, journaliste passionné de l'histoire de l'ASNL, donnera un avis sur les rencontres disputées à domicile par l'équipe de Pablo Correa. Propos libres uniquement destinés à accompagner l'analyse des supporteurs et observateurs de Marcel-Picot.

Christian PortelanceCette équipe n'est guère rassurante

Le Stade Marcel-Picot a renoué avec un privilège délicieux: accueillir le Paris Saint Germain. Pour ne rien vous cacher, j'aurais aimé voir Pastore et Di Maria, mais j'avoue que Verratti, Matuidi, Lucas, Cavani et... Ben Arfa ont suffi à me transporter vers un agréable bonheur.

Pourtant, le PSG n'a pas cassé la baraque à Nancy. Il a gagné petitement, mais il a gagné. De la part de l'ASNL, la chute n'a rien d'infamant. Mais ce qui devient lourd, c'est le nombre de défaites nous restant sur l'estomac. L'équipe nancéienne ne maîtrise pas mieux son sujet en défense qu'en attaque. Elle s'englue dans des schémas et des situations dont l'issue est fatale.

J'aime le métier du milieu de terrain des rouge et blanc mais redoute que l'addition des missions d'animation confiées à Benoît Pédretti et Alou Diarra finisse par être usante. L'ancien capitaine des Bleus, me direz-vous, n'a pas encore puisé dans ses réserves. C'est la première fois qu'on le voit à Picot. Son but inscrit de la tête, sur coup franc de Pédretti, témoigne d'un sens inné du jeu aérien et son expérience des matches importants donnera une valeur ajoutée au bagage du onze de Pablo Correa.

Je mise donc sur Diarra pour stimuler le groupe et l'engager sur la voie de la réaction collective. L'ASNL n'est guère rassurante, guidée par sa lanterne rouge. J'ai hâte de la voir conquérir des résultats qui nous feront tous prétendre qu'elle n'est pas à sa place en queue de peloton !

Flèche gauche Flèche droite