Pedretti: "Faire courir l’adversaire"

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Interviews · 13/08/2015 à 14:08
13/08/2015 • 14:08

À domicile, le nouveau milieu nancéien mise sur la technique pour créer des espaces et percer les défenses.

Depuis un peu plus d’une semaine, tu es un joueur de l’ASNL…

Ça me fait plaisir de rejoindre un club ambitieux, stable et sain. Il y a des joueurs de qualité, une bonne ambiance, de belles installations d’entraînement et un stade avec beaucoup de monde dans les tribunes. On a tout pour réussir et se régaler sur le terrain.

 

Le n°25, c’est un clin d’œil à ton département du Doubs ?

Non, c’est le jour de naissance de mon fils Loukas. Mon numéro fétiche, c’est le 17. C’est celui que l’on m’a donné quand j’ai débuté à Sochaux et il m’a plutôt porté chance. Mais, il était déjà pris. Ce n’est pas la première fois que je dois changer.

 

La saison dernière, tu as retrouvé une L2 que tu avais connue à Sochaux. C’est un championnat qui a beaucoup changé ?

C’est devenu beaucoup plus physique. À mes débuts, il y avait beaucoup plus de qualité technique. Aujourd’hui, ça court beaucoup avec un fort engagement athlétique. Le fossé est immense avec la Ligue 1. Au plus haut niveau, la moindre erreur dans les trente derniers mètres se paie cash. C’est différent en Ligue 2 où il y a moins de qualité dans le secteur offensif.

 

Est-il plus difficile de finir sur le podium de la L2 ou de se maintenir en L1…

Ce n’est pas comparable. Se maintenir en Ligue 1 n’est pas facile. Les promus ont d’ailleurs beaucoup de mal à rester plus d’une saison.

 

La Ligue 2 est beaucoup plus ouverte. On a le sentiment que tout le monde peut monter ?

En Ligue 1, on sait à peu près qui va jouer les places européennes et qui va lutter pour se maintenir. En Ligue 2, il n’y pas de hiérarchie. Ceux qui descendent de l’étage supérieur éprouvent des difficultés et les promus peuvent monter. Tout peut arriver. Les matchs sont très serrés et se jouent sur un coup de pied arrêté ou une déviation. C’est excitant mais aussi très dur quand on a l’ambition de monter. Il est alors important d’ouvrir le score car cela nous donne de fortes chances de l’emporter.

 

La saison dernière, la surprise est venue du Gazélec Ajaccio. Qui pourrait les imiter cette saison ?

Des équipes comme le Paris FC ou Laval ne figurent pas parmi les favoris mais sont bien armées pour faire un bon championnat. Auxerre, Sochaux et Dijon devraient également batailler en haut du classement.

 

Brest est aussi ambitieux et devrait davantage jouer que Tours lors de la première journée ?

C’est une équipe en reconstruction. Mais avec le coach Dupont, on sait que ça joue toujours au ballon. Le match sera donc certainement plus ouvert que contre Tours.

Dans le bureau de Paul Fischer

Face à des équipes regroupées comme face à Tours, on va attendre de toi que tu trouves la solution…

Ce n’est jamais facile de percer ce type de bloc. Tant que l’on n’a pas ouvert le score, on n’est pas à l’abri de prendre un but en contre. Pour faire la différence, il faut s’appuyer sur un coup de pied arrêté, une passe surprenante ou une frappe de vingt-cinq mètres.

 

Il est important aujourd’hui d’apporter cette touche technique pour sortir d’un championnat aussi physique ?

Même s’il ne faut pas rechigner à aller au duel, c’est un moyen de s’en sortir et de faire la différence. Ça permet de mettre du rythme et de déplacer le bloc adverse. C’est important surtout à domicile sur notre pelouse synthétique. À l’extérieur, il faudra être plus guerrier. Mais à Picot, il faut faire courir l’adversaire, créer des espaces et ensuite on va marquer !

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