Bellugou, son top 5 de footballeur (2/5)

Retour
Interviews · 05/07/2014 à 18:16
05/07/2014 • 18:16

À 26 ans, François Bellugou a déjà vécu de grandes émotions grâce au football. Le capitaine de l’ASNL en a choisi cinq, qui retracent son parcours sportif mais laissent également deviner de grandes qualités humaines.

Mes premiers matchs en L2 avec Guingamp en 2008

« Même si j’ai joué 19 minutes à Brest avec Montpellier en 2006/2007, ma carrière professionnelle a vraiment débuté à Guingamp. Entre ces deux clubs, j’ai joué une saison au FC Sète. J’ai retrouvé là-bas Thierry Laurey, qui était mon coach au centre de formation de Montpellier. Cette saison en National m’a fait beaucoup de bien. Après des problèmes de croissance, j’avais besoin de temps de jeu pour mûrir. Pour la première fois, je n’ai pas été freiné par des blessures et j’ai pu enchaîner les matchs. Cela m’a aussi permis de m’endurcir, car j’en avais vraiment besoin. Après une belle saison, aussi bien collective qu’individuelle, j’avais pas mal de propositions en Ligue 2. Guingamp me voulait davantage. C’est ce qui a fait la différence.

Dès la préparation, dès les premiers matchs, cela s’est bien passé. Après avoir été formé comme milieu offensif, j’évoluais à un poste de n°6. Je n’étais pas un joueur qui allait spécialement au charbon mais plutôt le premier relanceur de l’équipe. Les résultats n’étaient pas bons (4 défaites et 1 nul) mais je ne m’en rendais pas vraiment compte. Ma progression a vite été ralentie dès le mois de septembre par plusieurs blessures. Après une opération du ménisque, j’ai même attrapé une mononucléose, qui a prolongé mon indisponibilité. Je ne suis revenu qu’en janvier. »

Flèche gauche Flèche droite