Bellugou, son top 5 de footballeur (1/5)

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Interviews · 26/05/2014 à 11:28
26/05/2014 • 11:28

À 26 ans, François Bellugou a déjà vécu de grandes émotions grâce au football. Le capitaine de l’ASNL en a choisi cinq, qui retracent son parcours sportif mais laissent également deviner de grandes qualités humaines.

Mes premières primes de match avec Montpellier en CFA

« C’est presque mon meilleur souvenir. Avec Montpellier, je n’avais pas de contrat et jouais sous licence amateur. J’ai débuté en CFA assez précocement dès 17 ans. À chaque fois, c’est le coach qui venait me donner mon chèque à la fin du mois. Le premier était de 90 euros pour un nul (30€) et une victoire (60€). Je suis rentré chez moi le montrer à ma mère, qui l’a photocopié. Ce n’était pas une grosse somme mais je l’ai tout de même économisé (sourire).

Que l’on me donne de l’argent pour jouer au foot était incroyable. Je ne m’étais pas préparé à cela. Je viens d’une famille davantage portée sur la réussite scolaire. En plus, même si je faisais partie des joueurs doués techniquement, je ne me projetais pas car j’étais en retard au niveau de la croissance. Devenir pro était un rêve qui me semblait inaccessible à l’époque. Je n’avais donc pas anticipé tout cela et imaginais gagner ma vie grâce aux études. J’ai ainsi obtenu un bac +2 en management du sport. Quand on signe professionnel, les salaires grandissent et peuvent se transformer en piège. Chacun vit ce rapport à l’argent en fonction de son vécu, d’où il vient, du discours qu’on lui a tenu et où il veut aller. »

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