Objectif D2 pour les féminines

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Articles · 26/06/2012 à 14:10
26/06/2012 • 14:10

Un nouveau coach, l'ex-pro Frédéric Biancalani, et plusieurs recrues déjà rompues au niveau supérieur doivent donner un nouvel élan à l'ASNL.

Pour surfer sur la vague d’un football féminin qui monte progressivement en puissance depuis la belle performance des Bleues lors de la coupe du Monde 2011, Jacques Rousselot a décidé de passer à la vitesse supérieure et d’offrir à la section féminine les moyens de rejoindre rapidement l’élite française.
« Il y a une réelle volonté de tous les acteurs du club d’être aux côtés des filles et de leur donner une dimension nouvelle. Elles vont donner encore plus de convivialité à notre club. Il y a un vrai engouement pour le football féminin avec notamment de bonnes audiences à la télévision. C’est donc notre volonté au niveau fédéral de les faire briller de tous leurs feux. »

L’ASNL va donc mettre en place une nouvelle structure indépendante qui fonctionnera avec un budget propre. « Cela va nous permettre d’attirer des filles rompues au niveau supérieur, précise Gérard Diss, le président de la section féminine. Nous sommes déjà en contact avec une ex-internationale de moins de 30 ans et une ex-joueuse de D1. Trois filles de ce niveau devraient être capables de faire la décision et d’emmener toute l’équipe derrière elles. Mais, il faut leur trouver un logement, parfois un job et nous allons devoir activer tous nos réseaux. »

L’ASNL va donc recruter et probablement utiliser les six mutations autorisées par le règlement. Pour donner un nouvel élan à cette section féminine, les dirigeants ont également décidé de confier les clés de l’équipe première à Frédéric Biancalani, qui vivra ainsi sa première expérience sur un banc de touche. Son rôle est clair : faire monter l’équipe en D2 dès cette saison et évoluer en D1 dans trois ans. « Je suis un homme de défi et c’est un challenge excitant », admet l’ex-professionnel. Mais, il sait aussi que la tâche n’est pas facile dans ce championnat féminin particulièrement difficile (voir encadré ci-dessous). Jacques Rousselot aussi. « Nous avons la volonté de monter mais cela ne se décrète pas, ajoute-t-il. Il faut de l’humilité, car rien n’est automatique en football. »

 

Une montée en deux temps

Accéder à la D2 n’est pas une mince affaire pour une équipe féminine de division d’honneur. Pour simplifier et sans tenir compte des possibilités de promotion au titre de meilleur deuxième, voici ce parcours du combattant. Un premier championnat va en effet opposer les Nancéiennes à cinq autres formations lorraines. À l’issue des ces matchs aller et retour, seule la première équipe sera qualifiée pour le championnat interrégional. Les autres disputeront le championnat interligue, qui déterminera l’équipe lorraine reléguée en division d’honneur régionale. Le championnat interrégional regroupe lui quatre vainqueurs de DH qui batailleront pour terminer à la première place synonyme d’accession en deuxième division.

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