J. Rousselot en pleine réflexion

Suite à la décision aussi soudaine que violente de la communauté urbaine du grand Nancy, l’AS Nancy-Lorraine reste abasourdie par le vendredi noir qu’elle vient de vivre. Le projet de grand stade est aujourd’hui définitivement abandonné ce qui prive du même coup les Lorrains de l’Euro 2016, de grands spectacles internationaux et de l’évolution du club résident.

Très touché par cette décision, le président Jacques Rousselot ne souhaite pas s’exprimer pour l’instant et prend le temps de la réflexion pour savoir quelle suite donner à ce fâcheux contretemps. Tout est envisageable. Ce projet était essentiel pour la continuité de son implication dans le club. C’était aussi à son sens un moyen de redynamiser l’ensemble de l’agglomération et même toute la Lorraine qui est aujourd’hui la région de France la plus touchée par la crise.

L’ASNL respecte la décision politique sans pour autant comprendre son caractère irrévocable. Les offres comportaient en effet plusieurs solutions dont certaines beaucoup moins onéreuses qu’annoncées.

Le club continue à affirmer que cette nouvelle enceinte n’aurait pas coûté plus cher aux contribuables sur les trente années à venir que ce que le stade Marcel-Picot actuel va peser sur les impôts (puisque l’entretien courant, les futures remises aux normes ainsi que les grosses réparations à venir coûteront beaucoup plus que les 20 ou 25 millions de subventions envisagés).

L’AS Nancy-Lorraine compte aujourd’hui sur ses véritables soutiens, c'est-à-dire ses fidèles supporters et ses nombreux partenaires, pour redresser la tête et assurer sa place en Ligue 1 la saison prochaine.