Le synthétique, ça change quoi ?
Après trois séances d’entraînement sur la pelouse de Marcel-Picot, les joueurs sont encore un peu dans l’inconnu et attendent impatiemment de tester cette surface en compétition. Mais tous s’accordent à dire que le synthétique va favoriser les attaquants.
Pascal Berenguer : « Comme le ballon rebondit toujours un peu, même sur les passes à terre, il va vraiment falloir être extrêmement concentré pour bien positionner son corps sur les frappes sans quoi le ballon s'envolera dans les nuages. Il est clair que cette surface va favoriser le jeu en profondeur et à une touche de balle. »
Benjamin Gavanon : « La précision va jouer un plus grand rôle aussi bien dans les passes courtes que longues. Le ballon va beaucoup plus vite et nous allons devons trouver le bon dosage. Changer notre style ? On n'y pense pas quand on se trouve dans le feu de l'action. »
Jonathan Brison : « C'est difficile de répondre à cette question sans avoir disputé un vrai match. Mais, cela risque de compliquer la tâche des défenseurs. D'ailleurs, personne n'a encore osé tacler. »
Joël Sami : « Il faudra être plus attentif pour anticiper et éviter d'avoir besoin de tacler. De toute façon, on ne peut plus faire de tacles glissés car on ne glisse pas sur cette matière. »
Aaatif Chahechouhe : « J'ai grandi sur des terrains synthétiques et j'ai déjà mes repères. C'est vraiment une surface que j'aime bien car cela favorise les dribbleurs. »
Julien Féret : « Nous allons devoir nous adapter au rebond et à la vitesse de balle. Le jeu va aussi peut-être s'accélérer un peu. Avant ce premier match, on est tous en phase d'apprentissage et donc dans l'inconnu.»
Reynald Lemaitre : « Les appuis sont vraiment différents et c'est plus compliqué de démarrer que sur une pelouse en herbe. Et s'il faut tacler, on le fera sans se poser de questions. »
Marama Vahirua : « J'aime bien cette pelouse car cela va permettre d'accélérer le jeu. Ce n'est peut-être pas très adapté aux temps secs comme en ce moment, mais cela surtout appréciable et avantageux en automne et en hiver. »
Gennaro Bracigliano : « Les rebonds, les trajectoires, le jeu : tout est différent sur synthétique. On aura forcément besoin d'un temps d'adaptation. D'autant plus que la pelouse est très différente selon si elle est mouillée ou pas. En revanche, pour nous les gardiens, il n'y aura plus de mauvaises surprises avec les rebonds. »
Alfred N'Diaye : « Je pense surtout qu'il faut bien appuyer ses passes pour éviter les rebonds. Maintenant, j'ai souvent joué sur le terrain synthétique de la forêt de Haye et je ne trouve pas une différence énorme. »
