Rousselot: "On va monter"

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Articles · 13/01/2015 à 12:38
13/01/2015 • 12:38

Lors de la cérémonie des vœux du club, le président s’est déclaré optimiste. Le staff de l’ASNL a ensuite répondu aux questions des partenaires.

Devant une centaine de partenaires et de journalistes réunis dans le caveau de la brasserie Flo Exclesior à Nancy, Jacques Rousselot a présenté ses vœux pour 2015 et annoncé que l’ASNL allait rejoindre l’élite à l’issue de cette saison. « On va monter ! Je veux qu'on continue à avancer, qu'on persévère. On va aller chercher le podium en renversant des montagnes. Je veux une ASNL enthousiaste. Tous ensemble, on va réussir ce défi. »


Présent sur le podium avec Paul Fischer et Vincent Hognon, l’entraîneur Pablo Correa a été le plus sollicité par les questions des partenaires. Le mercato est ainsi arrivé très vite sur le tapis. « Si on ne peut recruter qu’à un seul poste, ce sera l’attaque. On suit Youssef Adnane, que je connais de mon passage à Evian. Il peut nous apporter quelque chose. Mais aujourd’hui, entre ce qu’il demande et ce qu’on peut lui donner, il y a une différence insurmontable. »

L’entraîneur nancéien a également beaucoup parlé des jeunes du club, soulignant qu’ils avaient tous beaucoup moins d’expérience que les Brison, Chrétien, Diakhaté ou Puygrenier lors de la dernière montée en 2004/2005. « Notre jeunesse se réveille et a énormément de qualité. Ma fonction est de les accompagner. Ils représentent l’avenir du club. » Concernant le manque de pétillant du jeu nancéien, il répond que c’est d’abord un problème d’efficacité et ajoute que les 9 buts inscrits par Dembélé ont rapporté moins de points (13) que les 7 buts du Dijonnais Philippoteaux (17). 

 

Il est aussi bien sur question des difficultés actuelles rencontrées par l’équipe. Vincent Hognon parle de casser les routines du confort tandis que Pablo Correa évoque une redistribution des cartes. « Ça veut dire que l’on fera appel aux joueurs les plus déterminés au moment présent, explique-t-il. On est dans un moment très dur. On souffre. Il nous manque beaucoup de choses et on va les réparer. Ce groupe possède les capacités pour sortir de cette mauvaise passe. » 


Il est enfin impossible d’échapper au débat sur l’influence de la pelouse synthétique sur les résultats. Pablo Correa, qui s’est rarement exprimé sur le sujet, donne son sentiment. « L’alternance entre pelouse synthétique et naturelle est très difficile à gérer. Le jeu n’est pas le même. Je le constate en regardant souvent les matchs à Lorient. Il y a aussi les blessures. C’est sur cette surface que Fabrice Ehret s’est blessé. L’été dernier, deux joueurs ont également eu des réticences à venir jouer sur synthétique. »

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