Hanriot: "De la qualité chez nos jeunes"

Avec la nomination en janvier de Patrick Gabriel et Vincent Hognon chez les professionnels, le centre de formation a vécu une saison mouvementée…

Cela n’a pas été compliqué à gérer et n’a en rien perturbé notre organisation. Patrick Moreau, qui a remplacé Vincent Hognon à la tête des U19, avait déjà travaillé avec cette équipe durant toute la préparation d’avant-saison et connaissait donc parfaitement tous les joueurs.

Vous avez été confirmé comme directeur du centre de formation pour la saison prochaine. Quelles sont vos missions ?

Je dois être le garant de la politique technique du club. Nous avons élaboré les grandes lignes d’un triple projet, c'est-à-dire sportif, scolaire et éducatif. Ensuite, nous devons définir des dominantes pour chaque entité. Pour l’école de foot, ce sera par exemple davantage éducatif et scolaire. Ce sera différent pour la préformation, le centre de formation ou les professionnels.

L’objectif principal sera de faire remonter l’équipe réserve en CFA ?

C’est un objectif. Notre dernière descente au niveau équivalent de la CFA2 remonte au début des années 90 et nous étions remontés aussitôt. Aujourd’hui, les équipes de centres de formation évoluent avec des effectifs de plus en plus jeunes et avec en plus la refonte des championnats, c’est devenu très dur pour elles.

Les équipes U15, U17 et U19 ont toutes terminé en milieu de classement. Est-ce inquiétant pour l’avenir ?

Non, car on n’a pas travaillé sur les équipes, mais sur les joueurs avec énormément de deuxièmes années qui ont joué en catégorie supérieure. Et quand on joue jeune, on s’expose. Ensuite, comme le maintien était assuré en U17 et U19 à la trêve, on n’avait pas d’objectif de résultat. Cela ne veut pas dire que l’on ne jouait pas pour gagner, mais plutôt que l’on ne mettait pas forcément la meilleure équipe.

Paradoxalement, l’ASNL n’a jamais eu autant d’internationaux au centre de formation…

Donc il y a de la qualité chez nos jeunes. Cela prouve aussi que l’on travaille correctement.

Est-ce que la descente en L2 va avoir une incidence sur les effectifs du centre de formation ?

Nous allons passer de 60 à 54 pensionnaires, mais ce n’est pas lié à la relégation. La décision a été prise avant. Nous souhaitons travailler davantage avec l’élite.