L'ABCDaire de la saison

A comme André Luiz

Quelques minutes après la qualification à Dreux (1-5) en coupe de France le 5 janvier, André Luiz se dirige vers les supporters et leur annonce son départ de l’ASNL. Il enfilera finalement une dernière fois le maillot frappé du chardon rouge à l’occasion de la réception de Lille (2-2) une semaine plus tard. Le capitaine retourne au Brésil afin de permettre à son club de cœur de réaliser des économies financières. En sept saisons et demie, il a disputé 252 rencontres de championnat, 13 de coupe de l’UEFA, 9 de coupe de France et 15 de coupe de la Ligue soit 290 matchs. Deux mois plus tard, il signe à Palmeiras mais avoue avoir la nostalgie de ses années nancéiennes.

 

B comme Brésil

Le 6 mars 2013, le stade Marcel-Picot accueille une rencontre amicale entre la sélection féminine française et son homologue brésilienne. Après une première mi-temps décevante, les deux équipes se réveillent et offre un joli spectacle aux 16 752 spectateurs. Score final 2-2 avec un grand gagnant : le football féminin.

 

C comme Chardon

Grâce à une fin de saison percutante et cinq chardons remportés entre le 9 mars et le 4 mai lors des rencontres face au PSG, Nice, Troyes, Evian-Thonon-Gaillard et Lyon, Benjamin Moukandjo termine en tête du classement général et succède à Yohan Mollo. Damien Gregorini (4 chardons) et Sébastien Puygrenier (3) complètent le podium de la saison, qui a surtout été marquée par seize chardons non attribués par les internautes.

 

D comme Décisif

Avec quatre passes décisives, toutes réussies sur coups de pied arrêtés lors des six dernières journées, Thomas Mangani termine en tête des meilleurs passeurs du club à égalité avec Yohan Mollo. C’est aussi le meilleur Nancéien aux notes du journal l’Équipe avec une moyenne de 5,13 sur la saison.

 

E comme Euro 2016

La relégation en Ligue 2 n’a pas été la seule désillusion de l’ASNL cette saison. Le 30 novembre, le club a en effet appris que le projet d’agrandissement et de rénovation du stade Marcel-Picot était abandonné par la communauté urbaine du Grand Nancy, qui annonçait du même coup renoncer à l’organisation de l’Euro 2016.

 

F comme Fernandez

Prolongé pour deux années supplémentaires l’été dernier, Jean Fernandez n’a finalement pas terminé la saison. Après une première partie de saison catastrophique, la pire de l’histoire de l’ASNL, le technicien a décidé de jeter l’éponge le 10 janvier 2013, soit deux jours seulement avant la réception de Lille à Marcel-Picot. De quoi provoquer le courroux du président Jacques Rousselot. « Je suis marqué et très amer, avouait le président lors d’une conférence de presse. C’est dur de voir votre cadre principal quitter le navire du jour au lendemain… C’est dommage ! » Jean Fernandez entraînera Montpellier la saison prochaine.

 

G comme Gabriel

Presque inconnu du grand public au coup d’envoi de la saison, le nom de Gabriel a été scandé par les spectateurs lors du dernier match à domicile face à Bastia, pourtant synonyme de relégation. Ce n’est pas un hasard. Dès son premier match sur le banc de touche, ce soldat du club a demandé à ses joueurs de se libérer, de prendre et de donner du plaisir. Message reçu 5/5. Avec Patrick Gabriel, l’ASNL ne joue plus pour ne pas perdre mais pour gagner. Et ça marche avec 24 points pris en 19 matchs contre seulement 11 points sur la même période pour son prédécesseur Jean Fernandez. Sa prolongation pour deux saisons sur le banc de touche de l’équipe professionnelle devient alors une évidence pour Jacques Rousselot.

 

H comme handisport

Grâce à Michaël Chrétien et Gennaro Bracigliano qui ont initié ce rendez-vous désormais incontournable du Téléthon, l’ASNL affronte chaque année l’équipe de foot-fauteuil des Jaguars de Vandoeuvre. Le club les a également soutenus pour l’obtention d’une subvention auprès de l’Union des clubs professionnels de football, qui leur a finalement versé la très belle somme de 6 500 euros. Enfin, pour clôturer cette saison de promotion du handisport, le coup d’envoi du dernier match de la saison face au SC Bastia a été donné par Mehdi Schmitt, fondateur et meilleur buteur des Jaguars.

I comme Internationaux

1) Vingt-deux pensionnaires du centre de formation ont été sélectionnés ou présélectionnés en équipe de France lors des deux dernières saisons. Le Bleu revient à la mode en forêt de Haye et c’est une bonne nouvelle pour l’avenir de l’ASNL.
2) La très bonne deuxième partie de saison de l’équipe professionnelle a permis à trois de ses joueurs d’être convoqués pour la première fois en équipe nationale : Karaboué avec la Côte d’Ivoire, Sané avec le Sénégal et Jebbour avec le Maroc.

J comme Jeannot

Prêté à Châteauroux pour trouver du temps de jeu, Benjamin Jeannot s’est vite adapté à la Ligue 2. Titulaire à la pointe de l’attaque ou dans le couloir droit, il a joué 37 matchs dont 33 comme titulaire et inscrit 10 buts. Les autres joueurs prêtés ont également brillé : Pascal Berenguer (3 buts et 3 passes décisives avec Tours), Alexandre Cuvillier (7 buts et 3 passes décisives avec Caen), Yohan Mollo (4 buts et 7 passes décisives avec St-Etienne) et Marama Vahirua (3 buts et 3 passes décisives avec Panthrakikos). Seuls les quelques mois de Junior Joachim à Boulogne (National) se sont soldés par un bilan mitigé avec seulement 6 matchs mais 2 buts.

K comme Klub

Déjà en avance sur de nombreux clubs grâce à sa carte magnétique qui permet d’y créditer sa place sur internet, d’accéder au stade ou de consommer aux buvettes, l’ASNL y a ajouté une fonction supplémentaire avec un programme de fidélisation. Baptisée le Klub, cette nouvelle plate-forme permet de cumuler des points puis de les échanger contre des cadeaux (réductions, places de spectacle, déplacement avec l’équipe professionnelle,…). Présenté lors du dernier match à domicile face à Bastia, ce nouveau service sera opérationnel pour le début de la nouvelle saison.

L comme logo

Fruit d’une année de travail avec l’agence Pilote Com de Nancy, le nouveau logo de l’ASNL a été présenté le 28 mai dernier. « Avec son chardon historique et ses deux bandes, c’est d’abord un retour aux sources », explique le directeur commercial Romain Terrible. Pour la première fois, la date de création du club figure sur le logo.

M comme montée

Au cours d’une saison qui s’est terminée par les relégations de l’équipe professionnelle et de sa réserve, la montée en deuxième division des féminines est une vraie bouffée d’air frais. Avec une seule défaite en seize matchs, les protégées de Frédéric Biancalani ont survolé leurs championnats (division d’honneur puis interrégionale) et ont même pu fêter leur accession dès l’avant-dernière journée.

N comme Net

Bet golden barre Lancé à l’occasion de la réception d’Evian-Thonon-Gaillard lors de la 33ème journée, le concours de la NetBet golden barre a immédiatement séduit les spectateurs de Marcel-Picot. Malheureusement, aucun des neuf candidats n’a réussi à toucher la barre et donc à gagner les 5 000€ offerts par notre partenaire.

O comme Onze

Ce onze représentatif de la saison 2012/2013 a été composé à partir des statistiques de temps de jeu : Gregorini, Sami, Loties, André Luiz, Puygrenier, Jebbour (ou Haïdara), Sané, Mangani, Karaboué, Moukandjo, Bakar.

P comme Puygrenier

Nancéien le plus utilisé au cours de cette saison (36 titularisations pour 3 240 minutes de jeu en Ligue 1), Sébastien Puygrenier termine également à la première place des buteurs du club avec sept réalisations dont trois lors des deux derniers matchs. Nommé capitaine après le départ d’André Luiz, il s’est aussi révélé comme un véritable meneur d’hommes, improvisant notamment un discours pour motiver ses coéquipiers avant chaque coup d’envoi.

Q comme quart de finale

L’ASNL n’avait plus atteint les quarts de finale de la coupe de France depuis dix-huit ans et une élimination face au PSG en 1995. Malheureusement, les joueurs de Patrick Gabriel se sont arrêtés au stade de l’Aube (3-0). Cette compétition leur a cependant permis de prendre de grandes bouffées d’oxygène et de se relancer dans des moments difficiles. Les qualifications à Nice et à Vénissieux ont ainsi été suivies de victoires en championnat. Le parcours en coupe de la Ligue fut nettement plus bref après une élimination à Rennes (3-2) dès le premier match en 16ème de finale.

R comme Redin

Entraîneur emblématique des années Platini et vainqueur de la coupe de France en 1978, Antoine Redin est décédé le 27 août 2012 à l’âge de 78 ans. Michel Platini, Olivier Rouyer, Paco Rubio et Éric Martin se sont rendus à ses obsèques à Bastia tandis que de nombreux anciens joueurs ont témoigné de leur tristesse sur asnl.net. « Antoine Redin était d’abord un homme intègre et un grand professionnel, confiait Jean-Michel Moutier. J’ai beaucoup de respect pour lui car il avait lancé toute notre génération ». Quelques jours plus tôt, l’ASNL avait déjà perdu un autre grand monsieur du club : le kiné Bernard Bonnavia.

S comme Spectateurs

Malgré une saison passée presque toujours dans la zone de relégation et seulement cinq victoires à domicile, l’ASNL est l’une des rares équipes françaises à avoir enregistré une hausse de son affluence : 15 596 spectateurs de moyenne contre 15 328 la saison dernière. Les applaudissements qui ont accompagné le coup de sifflet final et fatal de la dernière rencontre face à Bastia ont également profondément touché Jacques Rousselot et l’ensemble du club. Patrick Gabriel a même parlé d’un « public à l’anglaise » pour définir cette incroyable communion dans un moment d’une aussi grande tristesse.

T comme transferts

Pour les sociétés de déménagements de l’agglomération, cette saison 2012/2013 a été particulièrement fructueuse avec une trentaine de mouvements dans le sens des départs ou des arrivées. Certains figurent même dans les deux colonnes comme Berenguer ou Cuvillier. De retour de prêt de Lens, ils sont ensuite partis à Tours pour le premier et à Caen pour le second. Rien qu’en janvier dernier, cinq joueurs (André Luiz, Mollo, Helder, Haïdara, Zenke) sont partis pendant que Jebbour vidait ses valises.

U comme Umbro

La marque anglaise est apparue une dernière fois sur les maillots de l’ASNL le 26 mai dernier à Brest. En effet, Umbro ne renouvelle pas ses partenariats avec les clubs de football. En fin de contrat, l’ASNL s’est engagé pour les trois prochaines saisons avec Nike.

V comme Vittel

Située à moins d’une heure de Nancy et dotée d’infrastructures sportives de haut niveau, la cité vosgienne a accueilli l’ASNL à trois reprises cette saison : du 29 juillet au 1er août pour affiner les derniers réglages avant le coup d’envoi du championnat, du 21 au 23 mars durant la trêve internationale puis du 15 au 17 mai pour préparer la réception de Bastia.

W comme web

Hormis la création d’un nouvel onglet avec plusieurs pages consacrées au Klub, le site internet du club a d’abord misé sur la continuité avec cependant encore plus de vidéos. Ça a davantage bougé sur les réseaux sociaux. En un peu plus d’un an, le compte Twitter de l’ASNL a enregistré une hausse de 850% de ses followers, qui dépassent désormais les 8 500. Durant la même période, la page Facebook a enregistré 25% de fans supplémentaires et approche des 30 000 abonnés.

X comme XX

XX comme vingt en chiffres romains. Vingt comme le nombre de matchs de championnat sans victoire de l’ASNL de la 2ème à la 21ème journée de championnat. La pire série de l’histoire du club.

Y comme Yassine

Arrivé le 24 janvier, Yassine Jebbour est titularisé deux jours plus tard. L’ASNL s’impose face au FC Lorient (2-1). Le défenseur latéral prêté six mois par le Stade Rennais ne quittera plus le onze de départ, enchaînant dix-neuf titularisations consécutives, aussi bien à droite qu’à gauche, en championnat et en coupe de France.

Z comme Zitte

Lancé dans le grand bain de la Ligue 1 le 23 février contre St-Etienne, Florent Zitte ne reste que 18 minutes sur la pelouse avant d’écoper d’un carton rouge. Sa deuxième apparition, cette fois comme titulaire à Sochaux (1-2), sera beaucoup plus convaincante avec un but décisif. De quoi accélérer sa carrière et lui offrir un premier contrat professionnel d’une durée de deux ans. D’autres jeunes issus du centre de formation profiteront également de l’arrivée de Patrick Gabriel pour débuter en professionnel : Amadou, Badila, Coulibaly, Jeanvier, Joachim et Tameze.