Moukandjo: "Je préfère gagner que marquer"

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Interviews · 14/03/2013 à 08:52
14/03/2013 • 08:52

Cette défaite au Parc des Princes vous casse le moral ou au contraire vous donne de nouvelles raisons de vous battre ?

Je n’en retiens que le positif c'est-à-dire que l’on a bousculé le PSG sur sa pelouse durant une mi-temps. C’est le leader du championnat, il ne faut pas l’oublier ! Cela signifie que l’on a des arguments à faire valoir. Il nous reste six points à rattraper en dix matchs, c’est tout à fait possible, mais il ne vaut plus trop tarder à revenir sur nos concurrents.

 

La saison dernière, votre situation s’est débloquée en un seul mois avec 13 points sur 15 pris en mars…

Bien sûr qu’une bonne série pourrait nous permettre de sortir la tête de l’eau. On n’a jamais été aussi près de la réaliser. Cela doit commencer dès ce dimanche par une victoire contre Nice. Un nul ne serait pas un bon résultat. On est dans la dernière ligne droite et on doit revenir le plus vite possible sur le premier non relégable. On recevra ensuite Troyes puis Evian. Ce seront des rencontres décisives.

 

Parmi vos victimes à Picot en mars 2012, il y avait des équipes de haut de tableau, ce qu’est devenu l’OGC Nice cette saison…

C’est vrai que c’est face à des grosses équipes que l’on a assuré le maintien la saison dernière. On peut donc refaire le même coup. Mais, on sait aussi que les matchs sont de plus en plus difficiles quand tu es dernier et que tu affrontes des équipes à qui tout réussit. Nous, c’est carrément le contraire en ce moment. On l’a vu à Paris avec les frappes sur les poteaux de Jebbour et Zitte.

 

Depuis qu’ils vous ont battu début novembre, les Niçois sont la meilleure équipe de Ligue 1 et ont pris quatre points de plus que le PSG…

Leur parcours est remarquable. Ils méritent largement leur cinquième place. C’est aussi une équipe ambitieuse qui rêve de disputer une coupe d’Europe dans son nouveau stade la saison prochaine. On doit néanmoins avoir encore plus envie qu’eux. Ces trois points sont vitaux pour nous.

 

Il faudra être moins respectueux que face à Saint-Étienne ?

Tout à fait. On les a trop regardés. On n’a pas su mettre notre jeu en place car ils nous ont aussi bien bloqués. Aujourd’hui, il ne faut plus calculer. Ni se poser des questions. On a réussi à se qualifier à Nice en coupe de France. Ils ne sont pas imbattables. Il faut juste s’appuyer sur nos qualités et trouver leur point faible.

Tu as marqué lors des trois derniers matchs. Cette confiance change beaucoup de choses ?

C’est dur de ne pas marquer quand on est attaquant, car c’est notre principale mission. Au bout d’un moment, cela vous ronge. Je me suis accroché, je n’ai pas baissé la tête, j’ai travaillé et me suis donné les moyens de provoquer la chance. Ces trois buts me soulagent, mais ils n’ont pas tous la même saveur. Celui de samedi dernier à Paris me permet de rester en confiance, mais n’a rapporté aucun point à l’équipe. C’est ça qui compte pour moi. Je préfère gagner sans marquer que l’inverse.

 

Toutes compétitions confondues, tu es le meilleur buteur nancéien avec sept réalisations toutes inscrites à l’extérieur. Il te tarde de faire trembler les filets de Picot ?

C’est bizarre car la saison dernière j’ai marqué tous mes buts à domicile. J’espère que cela va revenir dès ce dimanche et que cela nous permettra de gagner. Je vais me battre pour cela, pour que le club sauve sa place en Ligue 1.

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