Bakar: "On ne va pas lâcher"
Pour l’ex-Monégasque, c’est grâce à son mental que l’ASNL va s’en sortir. Il y croît et espère une équipe de guerriers ce vendredi contre Rennes.
Sur la pelouse de Nice, malgré votre volonté et votre application, vous avez encore perdu trois points. Quel ingrédient supplémentaire devez-vous ajouter ?
De la hargne. C’est indispensable pour pouvoir espérer se maintenir. Dès ce samedi face à Rennes, on doit étouffer notre adversaire. Ce ne sont pas nos qualités de footballeurs qui vont nous maintenir, mais notre mental. Nous sommes tous très touchés par cette situation difficile, mais savons aussi que rien n’est perdu. On ne va pas lâcher ! Le club est en danger et nous devons prendre nos responsabilités.
Avec ton tir sur le poteau, vous avez une nouvelle fois manqué de réussite face à Nice. Comment vivez-vous cette malchance qui semble vous coller aux baskets ?
C’est compliqué, mais il ne faut pas abdiquer. Je n’ai aucun doute à ce sujet, car ce n’est pas dans notre caractère. On continue à travailler encore davantage pour provoquer cette réussite qui nous fuit. Mais, je reste surtout persuadé que c’est par le mental que l’on parviendra à inverser cette tendance.
Comment le groupe vit cette dernière place au classement ?
Ce n’est pas facile à vivre, surtout pour de jeunes joueurs qui n’ont encore jamais vécu cela. L’expérience des cadres est alors encore plus précieuse. Ils doivent servir de guide. Et ne pas oublier que l’on n’est pas dernier par hasard.
Malgré tout, vous ne semblez pas paniquer…
Nous avons la chance d’avoir un groupe solidaire et devons rester unis jusqu’au bout. Cela sera l’une de nos forces. Il faut arrêter de parler de la saison dernière ou de miser sur les défaillances d’autres équipes, on doit se concentrer sur notre jeu et d’abord afficher plus de détermination.
Vous venez d’inscrire deux coups de pied arrêtés en trois matchs. C’est encourageant ?
Aujourd’hui, il y a de plus en plus de buts inscrits sur des phases arrêtées. Cela a été l’une de nos forces par le passé et cela doit le redevenir cette saison. C’est vrai en attaque, mais aussi en défense où l’on doit concéder moins de buts sur coups de pied arrêtés.
L’ASNL n’a plus battu le Stade Rennais FC à Picot depuis 2005…
Depuis plusieurs saisons, Rennes est en train de devenir une grosse écurie de notre championnat. Ce club possède des joueurs talentueux, qui évoluent dans leurs sélections nationales ou qui y postulent. Cela ne veut pas dire que l’on ne peut pas les battre. D’ailleurs, il est important d’y croire !
Depuis quelques matchs, cette équipe de Rennes est terriblement efficace…
Ils ont surtout retrouvé un très bon Erding. Quand un joueur marque beaucoup, cela se ressent forcément sur le collectif. Ils puisent également leur force des coups de pied arrêtés avec d’excellents tireurs comme Féret ou Alessandrini qui trouvent des joueurs athlétiques à la réception. Pour les battre, on devra entrer sur le terrain avec une mentalité de guerrier et leur montrer que l’on veut s’en sortir.
