Rubio: "Des débuts satisfaisants"

Grâce à vos nouvelles fonctions, vous retrouvez la compétition chaque semaine. Cela vous manquait ?

Oui, clairement. J’avais un peu retrouvé cet esprit de compétition avec l’équipe de France féminine U17 mais c’était quatre fois par an. Avec les jeunes du Val-d’Oise, il n’y avait pas tellement d’adrénaline. Même dans les tournois où il pouvait y avoir de l’enjeu lors des coupes nationales, ce n’était jamais le plus important.

Avec trois nuls et une victoire, votre début de saison est satisfaisant ?

Je ne suis pas mécontent des résultats, même si nous pourrions peut-être avoir un ou deux points de plus. C’est important de gagner pour assurer le maintien du club en CFA mais on ne vise pas la première ou la deuxième place. L’objectif est d’abord de remettre les pros en forme, de leur donner du temps de jeu et que les jeunes puissent se montrer. Ensuite, si les joueurs sont ici aujourd’hui, c’est que ce sont des compétiteurs. Qu’ils soient professionnels ou au centre de formation, je sens la gagne en eux.

Comme de nombreux professionnels sont venus vous renforcer à domicile, vous n’avez vraiment joué qu’un seul match avec vos jeunes. C’était à Montceau lors de votre unique victoire…

Il y avait quand même quelques jeunes pros avec nous. Il ne faut pas forcément y voir un lien de cause à effet. Montceau était peut-être un peu en dessous de nos autres adversaires. C’est aussi notre seul match à l’extérieur et c’est peut-être ce qui nous l’a aussi rendu plus facile. C’est plus compliqué d’évoluer à domicile face à des équipes qui nous attendent.

Ce samedi à Strasbourg, vous allez jouer devant plus de 5 000 spectateurs. C’est une expérience intéressante dans la formation de jeunes joueurs ?

Il y aura beaucoup de joueurs professionnels dans le onze de départ. C’est aussi un match intéressant pour eux. Strasbourg était un grand club, c’est toujours un grand nom. Ensuite, pour les jeunes qui vont jouer, cela sera en effet formateur car le public peut galvaniser mais aussi tétaniser. Ils débutent leur formation et ont le temps d’apprendre.

Avec au moins quatre relégués dans votre groupe en raison de la réforme des championnats pour la saison prochaine, cela risque d’être plus compliqué cette saison ?

Cela sera forcément plus compliqué que la saison dernière où une seule équipe est descendue. Tous les clubs vont se battre pour quelque chose, pour monter ou ne pas descendre. L’ASNL avait l’habitude de terminer son championnat par des matchs un peu plus tranquilles, cela ne sera pas le cas cette saison. Il faudra être sérieux jusqu’au bout.