Morel: "De tout cœur derrière eux"

À l’occasion de la journée internationale de la femme, deux footballeuses de l’ASNL vont donner le coup d’envoi…

C’est important de nous sentir ainsi intégrés au club. Le président Jacques Rousselot a toujours été très proche de nous. Il assiste à tous nos matchs à Nancy et échange avec nous. Ça nous permet d’établir un lien avec le monde professionnel. Il a également fait évoluer les moyens de la section féminine. On le constate avec le recrutement où le club va depuis quelques années chercher des filles à l’extérieur.

L’ancienne gardienne des Bleues Céline Deville est justement arrivée cet hiver…

Son expérience va être précieuse pour l’équipe, mais aussi pour faire progresser nos deux jeunes gardiennes. Elles ont besoin d’être encadrées. Céline est quelqu’un de très simple et de très disponible. En raison de la barrière de la langue, il était plus compliqué de profiter de cet échange avec la gardienne américaine de la première partie de saison.

Pour votre retour en deuxième division, vous occupez aujourd’hui la troisième place à cinq points de Saint-Étienne et Dijon. Vous visez la montée ?

Dans notre groupe, il est impossible de savoir qui va monter. La saison va encore être très longue et tout est donc encore possible. On a récemment battu Dijon et on va essayer d’embêter tout le monde. On ne parle pas de montée, mais on fait notre chemin du mieux possible. Le président nous a demandé de faire un sans-faute jusqu’à la fin de saison. Cela nous motive. On va se donner tous les moyens pour gagner.

Sur la pelouse annexe de Picot, vous avez déjà fait tomber Grenoble et Dijon…

Je pense que nous avons une équipe capable de battre n’importe quel adversaire. Mais, il est aussi important d’être régulière sur toute la saison. Notre effectif est jeune et peut-être parfois un peu limité en nombre. Il suffit d’avoir quelques blessés pour nous retrouver un peu plus en difficulté.

Avec une moyenne de plus de trois buts par match, vous possédez de loin la meilleure attaque de votre groupe…

C’est une fierté. C’est toujours mieux d’avoir la meilleure buteuse (Ngo Ndoumbouk) dans son équipe (sourire). Marquer beaucoup de buts nous est aussi utile, car cela fait peur à nos adversaires. Notre entraîneur Paco Rubio nous demande toujours d’aller vers l’avant et d’utiliser aux mieux nos capacités offensives.

C’est en revanche plus compliqué pour les garçons en Domino’s Ligue 2…

Leur situation nous affecte aussi. On est de tout cœur derrière eux. Ils sont la vitrine du club. Quand on pense à ce maillot frappé du chardon rouge, aux supporters ou au président, on ne peut pas imaginer l’ASNL descendre en National. Dans la difficulté, on se doit d’être tous derrière eux. On les soutient et on croit sincèrement en leur maintien !