Robic: "Se battre ensemble"

Comment on évacue la pression négative avant un match aussi important ?

On est forcément conscient de l’enjeu et de cette pression. Ce n’est pas une semaine comme les autres. Il faut essayer de faire le vide pour rester bien concentré à l’entraînement et ne pas penser à ce match trop tôt. Cette pression doit nous permettre de nous lâcher et pas nous tétaniser. C’est ce que l’on n’a pas réussi à Metz où cette pression a peut-être pris un peu le dessus. On n’a pas réussi à se libérer.

En vous opposant à votre premier concurrent direct, le calendrier vous offre la possibilité de ne pas avoir à compter sur un autre résultat pour quitter la zone de relégation…

C’est une chance, mais on sait aussi qu’une victoire dimanche à Dijon ne suffira pas. Ce sera un premier soulagement mais il y aura alors une deuxième finale à disputer face à Saint-Etienne. Ce sont deux matchs de coupe à élimination directe. Il faut y croire, car on peut encore se maintenir sans passer par les barrages.

Parmi les équipes encore concernées par le maintien, Dijon est celle qui possède la meilleure attaque…

C’est leur point fort. Ils n’ont pas changé leur attaque par rapport à la saison dernière et profitent de joueurs qui se complètent et s’entendent bien. Ils sont efficaces et ont en plus parfois un peu de réussite. On devra s’en méfier et surtout ne pas refaire la même entame de match que face à Monaco.

Dans l’état d’esprit, de quel match devez-vous vous inspirer ?

De notre réaction après le deuxième but du PSG à Marcel-Picot. J’étais cet après-midi-là en tribune et j’ai senti que l’équipe s’était alors libérée. Le groupe allait de l’avant et agressait l’adversaire dans le bon sens du terme. Ça se battait ensemble. C’est ce que l’on devra montrer dimanche à Dijon !