Busin: "Je retrouve du plaisir"

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Interviews · 09/03/2017 à 09:17
09/03/2017 • 09:17

Après six mois compliqués à Clermont, Alexis Busin est revenu à l’ASNL pour retrouver du plaisir. C’est ce qui s’est passé lors de ses entrées en jeu face à Toulouse et Paris, où il s’est procuré deux belles occasions d’inscrire son premier but en Ligue 1.

Est-ce que tu as beaucoup revu ton double poteau face au PSG ?

Il était difficile de ne pas le revoir (sourire). Vu que c’était face au PSG, il est passé dans toutes les émissions du week-end et je l’ai revu 150 fois. Je fais le bon geste pour éliminer Cavani mais m’en veux sur la frappe. Bien sûr, je manque de chance avec ces deux poteaux, mais je dois faire mieux. Je suis capable de la mettre au fond.

 

Après la barre transversale face à Toulouse, cela commence à faire beaucoup pour toi…

Je suis en train de régler le viseur (sourire). J’espère donc que la prochaine terminera au fond des filets. Je ne pense pas à une quelconque malchance et préfère continuer à travailler pour améliorer cette efficacité.

 

Cela prouve en tout cas que tu es capable de te créer de très belles occasions alors que tu n’as joué qu’une trentaine de minutes sur ces deux matchs…

C’est en effet positif. Quand on me demande d’entrer en jeu, j’essaie d’apporter aussi bien offensivement que défensivement. J’ai beaucoup d’envie et de détermination. Je veux profiter de la moindre minute passée sur les terrains de L1. Je suis assez satisfait de mes débuts dans ce championnat et cela me donne encore plus envie de tout donner. Il y a moins de contacts qu’en Ligue 2. C’est aussi plus tactique.

Alexis Busin à l'entraînement

Après six premiers mois difficiles à Clermont, c’est un peu le vrai départ de ta saison ?

Je retrouve du plaisir. C’était le but de mon retour à Nancy cet hiver après seulement six matchs avec Clermont. C’est donc effectivement un nouveau départ alors qu’il ne reste que dix rencontres à disputer. Après six mois de galère, je prends cela comme du bonus. C’est aujourd’hui une chance énorme pour moi de faire partie d’un effectif de Ligue 1 comme celui de l’ASNL.

 

La prochaine étape serait de débuter un match…

Ce serait forcément une énorme satisfaction mais je sais aussi me contenter d’entrées en jeu dans la dernière demi-heure. Débuter la rencontre sur le banc de touche ne me pose pas de problème et ne diminue pas mon envie de bien faire.

 

Est-ce que ta fraicheur peut être un avantage pour cette fin de saison ?

Vu que je n’ai pas beaucoup joué, je peux en effet apporter de la fraicheur et de l’insouciance. J’ai cependant besoin de retrouver le rythme de la compétition car cela n’a rien à voir avec les entraînements.

Busin face à Evian en 2015/2016

La lutte pour le maintien semble désormais se jouer entre les sept derniers…

C’est aussi mon avis, même si ceux qui nous devancent peuvent encore être rattrapés. C’est un championnat très serré qui annonce une bataille acharnée jusqu’à la fin de saison. On se prépare à devoir lutter jusqu’au dernier match. Sauf si on parvient à réussir un bon parcours à domicile. Ce sera la clé de notre maintien. Il faudra gagner un maximum de matchs à Marcel-Picot et notamment les deux prochains face à Lille et Lorient, deux concurrents pour le maintien.

 

Retrouver le LOSC parmi vos concurrents est une surprise ?

Clairement, car Lille renvoie l’image d’un club huppé avec un bel effectif. On n’a pas l’impression d’affronter un mal classé.

 

C’était ton club de cœur durant ton enfance dans le Nord ?

Je suis originaire de Boulogne-sur-Mer dans le Pas de Calais donc je supportais plutôt le Racing Club de Lens. Lille était un club voisin, mais il n’y avait pas une rivalité aussi forte que celle entre Nancy et Metz.

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