Dia: "Tout est possible"

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Interviews · 11/10/2016 à 09:41
11/10/2016 • 09:41

Désormais impatient de retrouver une place dans le onze de départ, le titi parisien Issiar Dia ne fait aucun complexe avant de recevoir le quadruple champion de France en titre.

Une entrée percutante contre Nice, un but valable refusé à Lille, on te sent tout proche de ton premier but…

Du premier but, je ne sais pas, mais j’espère de ma première titularisation. J’ai d’abord et surtout envie de rejouer. Ce sera l’aboutissement de tout le travail effectué pour retrouver la forme. Ça revient petit à petit. Je savais de toute façon que ce serait long après trois mois d’arrêt. Le championnat du Qatar s’est en effet terminé à la fin du mois d’avril.

 

Est-ce que ton jeu a beaucoup évolué depuis ton départ de l’ASNL en 2010 ?

Je suis moins foufou (sourire). Ces six saisons en Turquie et au Qatar m’ont permis d’avoir une autre vision du football. Cela m’a rendu plus mature. Je suis plus calme et gère mieux mes courses. Des entraîneurs comme Éric Gerets et Brian Laudrup m’ont également aidé à franchir un cap.

La Ligue 1 t’a manqué ?

Je dirais plutôt qu’évoluer dans un championnat européen m’a manqué. Après avoir connu quelque chose de très fort à Fenerbahçe au niveau du football et des supporters, je me suis retrouvé dans des stades vides au Qatar. J’avais envie de retrouver un certain engouement.

 

Originaire de la cité du Pont de Sèvres à Boulogne-Billancourt, tu étais forcément un fan du PSG ?

Bien sûr ! J’habitais à cinq minutes à pied du Parc des Princes. On était tous des supporters du PSG. C’était l’une des meilleures époques du club. Il y avait surtout Georges Weah, qui était au-dessus de tout le monde !

 

Tu n’as jamais eu l’occasion d’y jouer ?

J’ai été contacté par Alain Roche pendant que je jouais à Nancy. L’équipe était alors dirigée par Antoine Kombouaré. Finalement, ça ne s’est pas fait. C’est comme cela. Je n’en garde aucune déception.

C’est la première fois que tu vas affronter le PSG version qatari…

C’est d’abord un vrai plaisir de voir mon club de cœur atteindre ce niveau-là. Le PSG a franchi un palier depuis son rachat par le Cheikh Tamim bin Hamad al-Thani. J’ai suivi cela de près, car il était aussi le propriétaire du club de Lekhwiya où j’évoluais à l’époque. Les Parisiens sont alors souvent venus en stage à Doha notamment durant la trêve hivernale. Cela me permettait de retrouver mon pote Jérémy Menez.

 

Vous serez dans la peau du Petit Poucet ce samedi après-midi…

C’est vrai que l’on ne dispute pas le même championnat que le PSG, mais c’est un match comme les autres. Je vais le préparer de la même façon que si on affrontait Toulouse ou Caen. Bien sûr, il y a plus de qualité chez eux avec des joueurs de très grande classe internationale. Mais ils n’ont que deux bras et deux jambes comme nous. Sur un match, tout est possible !

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