Puyo: "Remettre les protèges tibias"

Cinq matchs amicaux sont au programme de votre préparation. Ce sont des étapes importantes pour trouver ses repères ?

C’est ce qui va nous indiquer où l’on en est dans notre préparation. Cela ne va pas être facile dès le début, mais cela va permettre de bien intégrer les nouveaux, de créer des automatismes, de retrouver du rythme et de nous rassurer.

Ces matchs suivent souvent des séances d’entraînement difficiles. Il faut bien gérer ses efforts ?

Pour un match officiel, la préparation est calculée pour nous permettre d’être au pic de notre forme. Les matchs de préparation sont en effet différents car intégrés aux séances de travail. Les efforts et les temps de jeu sont aussi différents. L’objectif est plutôt de monter en puissance.

Est-ce que l’on cherche à gagner sa place ?

Il serait hypocrite de ne pas l’avouer ! On veut tous être dans le onze de départ et des choses se jouent lors de ces matchs amicaux. Mais le plus important est de progresser, de sentir que l’on travaille correctement. Après, ça viendra tout seul.

Tu prends du plaisir lors de ces matchs amicaux ?

Ça fait du bien de remettre les protèges tibias, de retrouver les sensations d’un match, l’adversité, des phases de jeu. Mais rien ne remplace la compétition, même si on peut aussi prendre du plaisir dans la souffrance.

Votre programme va se terminer à Marcel-Picot avec la réception d’un club (Gijón) de Liga espagnole...

Cela a été une bonne surprise de découvrir ce dernier match de préparation. C’est une belle opposition qui va nous permettre de nous étalonner face à un club étranger. En plus, on le jouera sur notre synthétique de Marcel-Picot, c’est parfait pour préparer la réception de Lyon le week-end suivant.