Les montées en L1

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Articles · 18/07/2016 à 08:30
18/07/2016 • 08:30

Avant cette année 2016, l’ASNL avait déjà pris à six reprises l’ascenseur vers l’étage supérieur. Retour sur ces montées acquises au cours d’une saison performante et régulière, d’un sprint efficace ou de matchs de barrage.

1970 : La première en barrage

Après deux premières saisons en deuxième division, l’AS Nancy-Lorraine vise clairement la montée. Forte d’une attaque de feu, 77 buts en 30 matchs, la formation lorraine termine à deux points du leader niçois. Les joueurs de René Pleimelding doivent donc disputer un mini-championnat avec Avignon, l’AC Ajaccio et Bastia. Vu que les équipes issues de la même division ne s’affrontent pas, un nul à Bastia et deux succès à Picot face aux clubs corses permettent à l’ASNL de valider son billet pour la D1.

1975 : Deux buteurs de haut-niveau

De retour en D2, l’ASNL recrute deux nouveaux attaquants : Jean-Paul Cohuet et Joaquim Martinez. Ce dernier termine meilleur buteur de deuxième division avec 29 réalisations. Un jeune joueur de 19 ans formé au club fait également parler la poudre avec 17 buts. Il s’agit de Michel Platini. Première du groupe B, l’équipe d’Antoine Redin affronte Valenciennes pour le titre de champion de France. Après un nul dans le Nord, les coéquipiers de Christian Donnat offrent son premier titre (4-0) à l’ASNL.

1990 : Le retour des anciens

Pour sa troisième saison en deuxième division, l’ASNL rappelle deux de ses anciens joueurs : Fernando Zappia et Eric Martin. Grâce à un départ canon où ils gagnent six de leurs sept premiers matchs, les Nancéiens s’installent à la première place. Ils ne la quitteront pas de la saison et confirmeront même leur suprématie en battant à deux reprises le Stade Rennais pourtant vainqueur du groupe B. Sylvain Matrisciano, David Zitelli, Ray Stephen, Franck Gava et le jeune Paul Fischer ajoutent une ligne au palmarès du club.

1996 : Une montée au diesel

Suite aux départs de Pierre-Yves David, Laurent Sachy, Sacha Zavarov et Tony Vairelles, Laszlo Bölöni doit reconstruire son équipe. Le début de saison est logiquement chaotique. Quatorzième après sept journées, l’ASNL se relance grâce à un but de Rabesandratana à Mulhouse. Revenus dans la course dès le mois d’octobre, les Nancéiens assurent leur troisième place lors du sprint final. Vainqueurs de six des sept derniers matchs, ils fêtent la montée lors d’une dernière victoire à Angers grâce à Éloi et Bonora.

1998 : Une défense solide

L’ASNL perd presque une équipe entière durant l’été et n’enregistre que deux recrues (Moracchini, Wiart) et un retour de prêt (Ouadah). Ça suffit néanmoins à Laszlo Bölöni pour bâtir un bloc solide devant Roux. Meilleure défense de deuxième division avec notamment Hognon, Schemmel et Lécluse, l’ASNL peut également compter sur deux attaquants particulièrement efficaces : Cascarino (11 buts) et surtout Correa (15 buts). Grâce à un but contre son camp du Troyen Durand dans les arrêts de jeu, Nancy remporte son troisième titre de champion.

2005 : Une nouvelle génération

Après avoir sauvé l’ASNL de la relégation en National en 2002, Pablo Correa a construit un nouveau groupe autour de jeunes formés au club (Bracigliano, Brison, Chrétien, Diakhaté) et de quelques recrues (Puygrenier, Duchemin, Berenguer, Gavanon). Pour sa troisième saison, le coach uruguayen ajoute l’imprévisible Kroupi. Ça ne paye pas tout de suite puisque l’ASNL débute par deux défaites. Neuf journées plus tard, les coéquipiers de Patrick Moreau s’installent finalement sur le podium. Le lundi 9 mai dans les salons de Picot, ils assistent au nul entre Brest et Troyes. Le retour en L1 est assuré ! La saison se termine par deux nouvelles victoires à domicile et un quatrième titre de champion.

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