On parle joueurs, président ?

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Interviews · 05/10/2016 à 10:00
05/10/2016 • 10:00

Le président de l'ASNL cite Tony Cascarino ou Kim mais aussi ceux dont il rêve aujourd'hui.

Le joueur que vous êtes le plus fier d’avoir eu ?

Tony Cascarino. C’était un grand par son talent, son adresse mais surtout par sa pugnacité et sa façon exemplaire de fédérer tous ses coéquipiers derrière lui. Toujours debout à 37 ou 38 ans, il souffrait mais ne se plaignait jamais. Il était constamment prêt à partir au combat. À chaque fois, on le faisait signer pour une saison en pensant que ce serait la dernière. La saison 1999/2000 l’a cependant beaucoup marqué. Il avait inscrit 15 buts et terminé à la cinquième du classement des buteurs de Ligue 1. Mais, on était malgré tout descendu avec 42 points et deux petits buts d’écart. C’était une grande souffrance pour nous tous.

 

Le plus difficile à faire signer ?

Kim. C’était compliqué car c’est un Brésilien, qui évoluait dans un club d’Arabie Saoudite et qui demandait beaucoup d’argent. On savait que c’était un bon joueur donc il a fallu négocier. Ce n’était pas facile de trouver un accord. D’autres transferts ont également été compliqués à finaliser. Je pense au retour de Youssouf Hadji au début de l’année 2007 alors qu’il évoluait à Rennes ou celui d’Abdeslam Ouaddou en 2008. Pour faire monter les enchères, les dirigeants de Valenciennes nous avaient laissés entendre qu’ils ne voulaient pas le lâcher. On avait payé très cher.

Le joueur que vous avez manqué ?

Il y en a deux que nous avons plusieurs fois essayé de faire venir : Benjamin Nivet et Toifilou Maoulida. Eux avaient envie mais il y avait toujours un club concurrent pour mettre plus d’argent ou offrir un contrat plus long. C’est dommage car ils auraient été intéressants pour notre club.

 

Le joueur dont vous rêvez ?

J’aime bien Rachid Ghezzal de Lyon. Il est fort techniquement et élégant sur le terrain. J’aime aussi le « petit » Ousmane Dembélé de Rennes. Pourquoi pas Ibrahim Amadou, qui a réussi une belle saison dernière à Lille ? C’est un pur produit ASNL et il serait bien chez nous (sourire). Enfin, un défenseur avec Loïc Perrin de Saint-Étienne. C’est un joueur de club, qui montre toujours de l’envie, efficace au marquage et habile techniquement.

Attention, je ne vous annonce pas que nous allons essayer de les faire signer. Avant, quand je regardais un match, je pensais au recrutement. Cela me faisait des nœuds dans la tête alors j’ai arrêté (sourires). Cela me donnait des idées un peu folles. Aujourd’hui, j’essaie de ne plus m’enflammer, car il y a beaucoup de joueurs sur le marché dont de nombreux talents cachés en France et surtout ailleurs.

 

Celui qui ne vous intéresse pas du tout ?

Je ne vais pas citer de nom (sourire)… Quand on recrute un joueur, on regarde sa technique, s’il correspond au profil recherché mais aussi sa mentalité, son milieu familial et son style de vie. On cherche des garçons respectueux de la société et de leur club. C’est important pour nous. C’est le profil d’un joueur comme Benoit Pedretti. Il est exemplaire !

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