L'ABCDaire de la saison

A comme affluence

Avec 15 108 spectateurs de moyenne, l’AS Nancy-Lorraine enregistre une hausse de son affluence pour la troisième saison consécutive. Un chiffre d’autant plus remarquable cette saison que le nombre d’invitations a été considérablement réduit. Le stade Marcel-Picot se classe à la deuxième place du championnat de Ligue 2 derrière l’intouchable Bollaert. Ses trois meilleures affluences ont été enregistrées face à Evian (19 640), Sochaux (19 237) et Metz (19 152).

B comme Bourg-en-Bresse

Dix ans après sa victoire au stade de France, l’AS Nancy-Lorraine rêvait d’une nouvelle coupe de la Ligue. Sauf que le parcours des Nancéiens s’est rapidement arrêté. Après avoir éliminé Châteauroux au stade Marcel-Picot, Nancy s’est fait sortir aux tirs au but par le promu Bourg-en-Bresse. Deux matchs et puis s’en vont… tout comme en coupe de France avec une qualification à Dinsheim puis une élimination à Sochaux.

 

C comme Cétout

Alors qu’il n’avait marqué que trois fois durant toute sa carrière, Julien Cétout enchaîna les buts durant presque tout l’automne. En deux mois, du 28 septembre au 28 novembre, le latéral droit inscrit 6 buts en 8 matchs de championnat. Sur un petit nuage, il marque même quatre matchs de suite (Ajaccio, Bourg-en-Bresse, Dijon, Le Havre) à Marcel-Picot.

D comme derby

Un seul mot résume parfaitement les deux derbys de cette saison : frustration. Lors du match à Saint-Symphorien (0-0), l’AS Nancy-Lorraine a manqué d’efficacité pour concrétiser sa domination. C’est ensuite en défense lors du match retour (2-2) que les Nancéiens ont laissé échapper trois points pourtant mérités. On se souvient tous de la cruelle égalisation de Metanire durant le temps additionnel.

 

E comme étoile

Benoit Pedretti a été le joueur le plus régulier de ce championnat de Ligue 2. Les votants des trophées UNFP ne sont pas d’accord mais les chiffres sont formels. L’ex-international termine en effet avec la meilleure note moyenne (6,21/10) des étoiles de France Football.

F comme Fort Mad Race

Après avoir coorganisé la Color Run en 2015, l’AS Nancy-Lorraine et son partenaire Label LN ont créé leur propre course en avril dernier. La Fort Mad Race s’est déroulée sur le plateau autour de Fort Aventure. Son concept : 10 kilomètres, 10 obstacles, 10 passages fun. Un millier de personnes, dont le président Jacques Rousselot, ont relevé le défi.

G comme gardiens

En concurrence avec Brice Samba, prêté par l’Olympique de Marseille, Guy-Roland Ndy Assembe s’est immédiatement imposé dans les buts nancéiens. L’international camerounais a en effet commencé le championnat en gardant sa cage inviolée pendant 284 minutes et a terminé dans le but de la meilleure défense de Ligue 2. Blessé à la fin du mois de janvier, il a toutefois laissé les gants à Brice Samba, qui a fait le boulot face à Clermont (3-1) et à Niort (0-0).

 

H comme huit

Avec huit passes décisives, Loïc Puyo termine en tête des passeurs nancéiens. L’ex-Orléanais s’est particulièrement illustré en octobre et novembre avec 6 passes décisives en sept matchs. Moins efficace lors de la deuxième partie de saison, il a failli se faire rejoindre par Benoit Pedretti, qui a conclu sa saison par une septième et dernière passe décisive à Tours. À noter que seize Nancéiens ont réussi au moins une passe décisive en championnat.

I comme internationaux

Les trêves internationales ont souvent conduit le staff à travailler avec un groupe très réduit. L’ASNL figurait en effet parmi les clubs de Ligue 2 comptant le plus d’internationaux. Clément Lenglet (Espoir), Arnaud Lusamba (U19) et Faitout Maouassa (U18) ont ainsi défendu les couleurs tricolores tandis que Guy-Roland Ndy Assembe (Cameroun), Modou Diagne, (Sénégal U20), Youssef Aït Bennasser (Maroc) et Dialo Guidileye (Mauritanie) rejoignaient leurs sélections africaines.

 

J comme Junior

Après avoir évolué la saison dernière dans le couloir droit, Junior Dalé a retrouvé son poste d’avant-centre et du même coup son efficacité. Treize buts au compteur qui lui permettent de monter sur la troisième marche du podium derrière Diedhiou (21) et Mousset (14). Treize buts inscrits dans le jeu, donc sans aucun penalty, personne n’a fait mieux cette saison !

K comme Klub

Pour récompenser les six supporters les plus actifs sur le programme de fidélité Klub, l’AS Nancy-Lorraine les a invités à suivre la dernière rencontre de championnat tout au bord du terrain. Confortablement installés dans deux canapés prêtés par notre partenaire But et approvisionnés en boissons et petits fours par une hôtesse, Pierre Cuny, Jean-Marc Hoffmann, Guillaume Duval, Olivier Ratzki, Cyril Chaumont et Elie Bertrand Scholz ont ainsi vécu le titre de champion au plus proche des joueurs.

L comme Lenglet

Capitaine lors des absences de Youssouf Hadji dans le onze de départ, Clément Lenglet a été le joueur de champ le plus utilisé avec 2 974 minutes en 34 titularisations. Julien Cétout n’est cependant pas loin avec seulement 28 minutes de moins. Vincent Muratori complète ce podium très défensif. Viennent ensuite Junior Dalé, Youssef Aït Bennasser et Michaël Chrétien.

M comme maquette

Durant cette saison 2015/2016, les publications du club ont adopté de nouvelles maquettes réalisées par l’agence Pilote Com. Le Chardon rouge l’a inaugurée au mois d’octobre avec une couverture sur Benoit Pedretti. La Feuille de match, distribuée lors de chaque rencontre de championnat à Marcel-Picot, en a profité pour enrichir son contenu rédactionnel par de nouvelles rubriques sur les joueurs en forme, les réseaux sociaux, les inédits,…

N comme Nîmes

Nîmes a été l’une des rares équipes à ne pas tomber sous les attaques nancéiennes cette saison. Les Crocodiles ont obtenu le nul à domicile puis se sont imposés en janvier à Picot. Auxerre, Metz et Niort ont également évité la défaite face au futur champion. Au contraire, Clermont, Créteil, Evian, Laval, Le Havre et le Red Star n’ont pas pris un seul point lors de leurs deux matchs face à l’ASNL.

 

O comme Onze

Établie selon les titularisations tout au long de la saison, voici l’équipe type de l’ASNL 2015/2016 : Ndy Assembe, Cétout, Chrétien, Lenglet, Muratori, Aït Bennasser, Pedretti, Guidileye, Robic, Dalé, Hadji.

 

P comme Pablo

Arrivé à la tête de l’équipe à l’automne 2002, Pablo Correa avait emmené l’ASNL jusqu’au sommet de la Ligue 2 en seulement deux ans et demi. Bis repetita onze ans plus tard avec un second titre de champion deux ans et demi après avoir pris les commandes de l’équipe. Cela ne peut pas être un hasard ! D’ailleurs, le président, les joueurs et les supporters l’ont longtemps acclamé lors des grands moments de communion de cette fin de saison. Pablo Correa est également devenu l’entraîneur le plus titré de l’AS Nancy-Lorraine.

Q comme quatorze

Quatorze victoires à domicile ! À titre de comparaison, le PSG n’en a gagné qu’une de plus cette saison au Parc de Princes. C’est incontestablement sur la pelouse synthétique de Marcel-Picot que l’ASNL a fait la différence et souvent même avec la manière. Nancy a régalé et inscrit trois buts lors de 42% de ses matchs à domicile.

 

R comme rouge

L’AS Nancy-Lorraine n’a pas souvent vu rouge cette saison. Seul Clément Lenglet a été expulsé lors de la 26e journée à Auxerre. Les autres clubs ont tous reçu au moins trois cartons rouges au cours de ce championnat. L’AS Nancy-Lorraine figure donc encore une fois sur le podium du classement du fair-play avec une honorable troisième place derrière Clermont et Brest.

 

S comme Stanislas

Dix ans après la victoire de la coupe de la Ligue, les supporters se sont à nouveau retrouvés sur la place Stanislas pour fêter un titre de l’ASNL. Programmer la remise du trophée de champion de France de L2 sur l’une plus belles places du monde plutôt que sur la pelouse de Tours était évidemment une excellente idée. Entre 10 et 15 000 supporters ont répondu présents pour reprendre en cœur les chants lancés par les joueurs. L’habillage de l’hôtel de ville et les canons à confettis étaient également du plus bel effet.

T comme titre

Avec ce cinquième titre (1975, 1990, 1998, 2005, 2016) de champion de France de Ligue 2, l’AS Nancy-Lorraine égale le club du Havre. En concurrence avec Dijon, l’ASNL a fait la différence en toute fin de championnat avec cinq victoires lors des six dernières journées. Les Nancéiens ont même continué à faire le spectacle lors d’un dernier match à Tours (2-5) pourtant anecdotique.

 

U comme UNFP

Le syndicat des joueurs professionnels décerne chaque mois un trophée au meilleur joueur de chaque championnat. Julien Cétout (octobre), Antony Robic (mars) et Clément Lenglet (avril) ont ainsi été logiquement récompensés. Le palmarès des trophées 2015 du football également organisés par l’UNFP est plus discutable. Si Julien Cétout et Clément Lenglet figurent dans l’équipe type de la saison en Ligue 2, Benoit Pedretti et Pablo Correa n’apparaissent même pas parmi les nominés.

V comme vote

Pour la première fois depuis quinze ans, un vote supplémentaire a été nécessaire pour attribuer le chardon de la saison. Trois joueurs sont en effet arrivés en tête avec quatre chardons en 38 journées de championnat. Antony Robic a ensuite remporté cette « finale » devant Youssouf Hadji et Arnaud Lusamba. Arrivé l’été dernier en provenance de Laval, il a réussi la meilleure saison de sa carrière avec notamment 10 buts et 2 passes décisives.

 

W comme Walter

Transféré à l’OGC Nice au mois de janvier, Rémi Walter est également champion de France de Ligue 2. Le milieu de terrain originaire de Tomblaine a en effet disputé douze matchs lors de la première partie de saison. On le reverra à Marcel-Picot la saison prochaine sous les couleurs azuréennes.

 

X comme 10

Avec son maillot floqué du numéro 10, Arnaud Lusamba a d’abord vécu une première partie de saison compliquée entre le banc de touche et l’équipe réserve. Puis, après un premier bon match contre Clermont à la fin du mois de janvier, l’international U20 a enchainé les bonnes notes et les buts décisifs. Son doublé au Havre (1-3) a permis à l’ASNL de faire un grand pas vers la Ligue 1 puis son but face à Evian a offert le titre de champion.

Y comme Youssef

Intégré au groupe de Pablo Correa lors de la préparation d’avant-saison, Youssef Aït Bennasser saisit sa chance lors des matchs de préparation. L’AS Nancy-Lorraine lui propose alors un premier contrat professionnel, qu’il signe quatre jours avant le coup d’envoi du championnat. Titulaire face à Tours lors de la première journée, il ne quittera quasiment plus le onze de départ.

Z comme Zerka

Invité face à Sochaux pour fêter le dixième anniversaire de la victoire en coupe de la Ligue, Moncef Zerka a retrouvé la pelouse de Picot avec beaucoup de plaisir. Le premier buteur de la finale a donné le coup d’envoi puis a assisté à la rencontre avec ses anciens coéquipiers de 2006. Leur présence le soir de la montée a été un joli clin d’œil !