Portelance: "Une amitié complice autour d'Olivier "

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Articles · 14/06/2011 à 10:42
14/06/2011 • 10:42

Le journaliste Christian Portelance a retrouvé, au jubilé d'Olivier Rouyer, les vainqueurs de la Coupe de France 1978 dont il avait assisté à l'exploit au Parc des Princes. Témoin privilégié des parcours de l'ASNL, il livre ses impressions sur cette rencontre avec ses amis, les anciens du club au chardon.

Le temps de l'amitié s'est mêlé au temps du souvenir, dimanche après-midi à Marcel-Picot. L'ASNL a sorti ce qu'elle porte de plus généreux en elle-même pour l'offrir à Olivier Rouyer, l'enfant de Saint-Max devenu l'emblème du club de son cœur: la reconnaissance. Jour de Pentecôte pénétré d'un esprit de simplicité, celui-là même dont est imprégné Olivier, ce 12 juin 2011 a brassé les images de 1978 et de la Coupe de France et celles d'aujourd'hui où le football est ce qu'il est, c'est-à-dire plus tout à fait le même.

L'ASNL a produit de grands joueurs et Olivier Rouyer, dix-sept fois international, est l'un d'eux. L'attaquant racé au ton rigolard a reçu l'hommage des stars, Zinedine Zidane, Yannick Noah et Laurent Blanc, mais le signe discret mais franc de la reconnaissance, il l'a reçu de ses potes Jean-Michel Moutier, Paco Rubio, Pierre Neubert, Fathi Chebel, Bernard Zénier, Jean-Claude Cloet, Philippe Jeannol au même titre que l'appel téléphonique déchirant de Carlos Curbelo lui apprenant en larmes, de Montevideo, qu'il était retenu par la santé en Uruguay !

L'ASNL 1978, qu'a revue Claude Cuny pour la première fois dimanche dernier, offre l'image perpétuelle de la solidarité et la complicité dans la vie comme dans le jeu. Personne ne pensait jamais revoir Michel Platini en personne fouler, en son habit de lumière c'est à dire en tenue de footballeur, la pelouse de Marcel-Picot. Il en a fait la surprise à son vieux pote Olivier en entrant en jeu à dix minutes de la fin pour aller chercher trois ouvertures instantanées dans son registre d'antan et faire, à 55 ans, vibrer 10 000 spectateurs ébahis et émus. Que le président de l'UEFA ait réservé cette attention délicieuse à Olivier Rouyer témoigne d'une fusion fraternelle touchante.

J'avais aimé côtoyer durant les années 70 dans le beau décor de la Forêt de Haye, ces jeunes gens de ce qu'on appelait le lycée Papillon. J'ai aimé les revoir dimanche, enveloppés mais intacts, grâce à Olivier.

Merci Olive.

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