Féret: "Il y aura de l’émotion"

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Interviews · 25/05/2011 à 09:09
25/05/2011 • 09:09

Avec une fin de championnat aussi excitante, Picot va forcément vibrer dimanche soir. Et Julien Féret et ses coéquipiers donneront tout pour que les larmes soient de joie.

Face à Paris, Nice et Rennes, vous venez de prendre sept points sur neuf, mais aussi de montrer que l’ASNL était une équipe joueuse…

Ce n’était pas l’essentiel. Il fallait surtout prendre des points, car on se rend compte aujourd’hui que même avec notre série en cours très positive, nous ne sommes pas encore tirés d’affaire. Après, c’est vrai que nous avons montré de belles choses ces dernières semaines et je pense que c’est ce qui a fait la différence. Mais, cela ne nous donne aucune certitude pour ce dernier match.

 

Sur cette fin de championnat, vous n’avez rien à envier à une équipe comme Sochaux qui va disputer l’Europe League la saison prochaine...

Je suis en effet persuadé que nous avions toutes les qualités pour rivaliser avec Sochaux ou Saint-Étienne. Il nous a simplement manqué certaines choses pour passer à un niveau supérieur : de l’expérience, de l’efficacité et de la cohésion défensive. Cela nous a coûté des points qui valent cher.

 

Est-ce que vous aviez peut-être besoin de vous retrouver au pied du mur pour paradoxalement vous libérer au niveau du jeu ?

C’est étonnant, mais c’est le constat que l’on peut faire. Après notre nul face à Arles-Avignon, on a vraiment senti que l’on était passé à côté de quelque chose en laissant filer ces deux points. Il était alors évident que cela allait devenir très difficile. Et c’est à ce moment-là que l’on s’est un peu libéré, que l’on a progressé dans le jeu et surtout que cela s’est concrétisé par des points.

 

Malgré votre fin de saison canon, vous êtes toujours dans la ligne de mire du premier relégable...

C’est surprenant avec 45 points, mais cela fait aussi partie du jeu. On se rend compte en tout cas aujourd’hui que notre victoire à Rennes était primordiale. Cette fin de championnat est aussi très excitante et nous n’en serons que plus fiers si nous parvenons à assurer le maintien. Quoi qu’il arrive, il y aura forcément beaucoup d’émotions dimanche soir.

 

Mentalement, ce n’est pas trop usant d’enchaîner tous ces matchs le couteau sous la gorge ?

C’est difficile, mais pas forcément fatigant, car nous sommes toujours dans le coup. On aura le temps de se reposer après ce dernier match.

 

Face au RC Lens, vous êtes maitres de votre destin. Cela veut dire qu’il faut oublier tous les autres matchs et simplement chercher à gagner ?

Je le pense. Depuis quelques matchs, on ne compte que sur nous pour s’en sortir. Sur la pelouse, il ne faudra pas réfléchir à tous les scénarios possibles, mais plutôt être bien concentré sur notre objectif comme nous l’avons été face à Nice. C’est d’ailleurs pour cela que nous sommes repartis en stage à Vittel. Ce n’est pas une garantie, mais nous aurons au moins la satisfaction d’avoir fait le maximum pour être dans les meilleures conditions possible.

Que devez-vous craindre des Lensois ?

Il ne faut pas les craindre, mais les respecter. Cette équipe n’est pas plus mauvaise que les sept équipes qui luttent encore pour éviter la dix-huitième place. Avec deux ou trois résultats meilleurs, les Lensois auraient pu se mêler à la lutte. Mais, ils ont vécu plusieurs mauvaises périodes qui leur ont fait très mal. C’est un championnat raté pour eux.

 

Ce n’est pas la première fois que vous recevez une équipe reléguée cette saison. Est-ce que vous aller aborder ce match différemment de celui d’Arles-Avignon ?

L’approche sera différente, car nous ne sommes pas dans les mêmes dispositions. D’abord, il y a cette dynamique positive. Ensuite, nous avons tous un seul objectif en tête : le maintien. Nous sommes prêts mentalement. Il faut maintenant disputer cette dernière finale à fond.

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