Parlons-en avec C. Portelance
Christian Portelance, journaliste et ami de l’ASNL, partage ses impressions d’après-match.
Les promesses ne sont que promesses
L’ASNL ne perd plus sous l’ère Alain Perrin, mais elle gagne peu. Il faut à la fois s’en réjouir et s’en inquiéter. A Ajaccio, les Nancéiens se sont fait piéger durant le temps additionnel et ont abandonné deux points à leur portée ; et devant Troyes, dans le froid de décembre, le but de Dembelé a été neutralisé par une égalisation champenoise bien gênante.
Nancy rame parce que l’équipe ne se met pas à l’abri. Elle vit trop sur un petit but d’avance, ce qui la place dans une situation psychologique inconfortable. Si l’attaque était plus efficace, nombre des troubles dont pâtit l’ASNL disparaitrait assurément.
Ceci dit, le climat général est meilleur. La reprise en mains des choses par un technicien expérimenté et méthodique tel qu’Alain Perrin est en cours. Toutefois, hormis les qualifications successives en Coupe de France, rien ne se dessine dans un sens véritablement apaisant. Les résultats ne demandent qu’à s’inscrire dans le projet de redressement du club meurthe-et-mosellan, mais les promesses ne sont que promesses. Pour combien de temps encore ?
