Parlons-en, avec Ch. Portelance

L'équipe forme un tout

L'hommage de l'adversaire est à prendre comme une consolation. Philippe Hinschberger n'a pas tari d'éloges sur l'AS Nancy-Lorraine. "Il n'y avait pas photo entre les deux équipes", a dit l'entraîneur du FC Metz devant les journalistes. Pourquoi Nancy n'est-il pas parvenu à l'emporter ? Parce que son attaque ne l'a pas mis à l'abri en deux ou trois circonstances; et parce que sa défense, une fois de plus, n'a pas mis sous l'éteignoir une formation offensive mosellane pourtant peu riche en mouvement.

L'équipe de Pablo Correa a produit un derby de qualité, renouvelant en cela sa prestation de Saint-Symphorien. A l'arrivée, il manque quatre points au total des partenaires de Clément Lenglet. Le parcours des rouge et blanc demeure positif, néanmoins un vrai clignotant continue d'indiquer deux ou trois incertitudes qui troublent la sérénité.

La défense vacille sous les coups de boutoir de l'opposant et le stade Marcel-Picot est en train de perdre son label d'autorité. Depuis les quatre buts concédés devant Nîmes, il y a un grain de sable dans le mécanisme. Il faut tenir quatre vingt-dix minutes et parfois un peu plus, et l'ASNL n'achève pas ses matches de la même façon qu'elle les entame.

Nul besoin de chercher dans les exégèses et les analyses de comportements personnels pour découvrir les raisons de la glissade et du déséquilibre. L'équipe forme un tout et c'est d'ailleurs ce qui fait sa force et la qualité de son classement en Ligue 2. C'est son défaut d'efficacité générale qui a conduit l'ASNL à concéder le nul devant Metz plutôt que l'effet de telle ou telle défaillance individuelle.

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